Mots
24/7
Normalement utilisé pour décrire une relation à temps plein (24
heures par jour, 7 jours par semaine).
Aftershock
Après une scène ou un jeu prolongé, certain(e)s soumis(e)s
peuvent ressentir des effets secondaires provenant de l'utilisation de leur corps ou de la douleur, sous la forme de tremblement ou de sensation de froid.
Bâillon
Jouet utilisé en BDSM pour empêcher le(la) soumis(e) de parler ou crier. Boule constituée habituellement de caoutchouc, que l'on coince entre les dents et tenue en place par une lanière ou une courroie qui va derrière la tête. Peut être constituée de plastique ou de cuir aussi.
Banc pour la fessée
Petit banc utilisé pour attacher et rendre le(la) soumis(e) à la position idéale pour recevoir la fessée.
Barre d'écartement
Une barre faite de métal ou de bois, utilisée en jeu de bondage pour garder deux parties du corps éloignées (les poignets ou les chevilles).
BD
Fait réference au jeu de Bondage et Discipline (voir Bondage).
BDSM
Nom d'une philosophie que beaucoup partagent. Le mot BDSM est une combinaison de 3 acronymes, BD pour Bondage et Discipline, DS pour Domination et Soumission et SM
pour Sado Masochisme. Considérer comme une grave déviance ou un jeu sexuel (orientation) par les institutions médicales. Les gens qui partagent cette philosophie vont avoir une relation où les
joueurs vont, d'une façon consentante, partager le contrôle (jeu de Domination et Soumission) en utilisant des moyens de Bondage, de Discipline et de jeu Sado masochiste. Cette relation peut être
à court (un jeu ou une session) ou à long terme (relation permanente type 24/7).
Bondage
Type de jeu qui utilise des liens pour attacher un ou des joueurs. Inclut l'utilisation de menottes, cordes, bracelets, fers etc.Considérer un fétiche.
Bottom
Dans une relation BDSM, le "Bottom" est la même chose qu'être "Soumis(e)" Dans une relation plus spécialisée, le "Bottom" est celui(celle) qui donne le contrôle.
(Par exemple, dans une relation Sado masochiste pure sans Domination et Bondage, celui (celle) qui reçoit la douleur est le "Bottom").
Bracelets
Jouet utilisé dans les jeux de bondage pour lier les poignets, les bras, les jambes ou les chevilles. Peut être fait de cuir ou de métal.
Cane
Type de jouet utilisé en jeu S&M . Souvent fait d'un matériel flexible comme du bambou. Utilisé dans les jeux de fessée et conçu pour être utilisé légèrement
dans les jeux réels.
Collier
Jouet fabriqué de cuir ou de métal, qui va autour du cou du (de la) soumis(e) pour montrer son appartenance à son(sa) Maître(sse). Terme utilisé en BDSM pour dire que quelqu'un "a le collier" de son
dominant (pour dire que cette personne appartient à son(sa) dominant(e)).
Contrat
Entente écrite en général sur papier entre un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e) Normalement, les termes de l'entente pour la possession du(de la) soumis(e) et les limites dures y sont inscrits.
Le(la) Dominant(e) accepte les termes du contrat et consent à les respecter.
Corde
Accessoire favori utilisé en bondage. Considéré comme fétichiste.
Cravache
Jouet utilisé en jeu BDSM et S&M. À l'origine, les cravaches étaient utilisées pour contrôler les chevaux. Utilisées maintenant couramment dans les jeux S&M et souvent employées pour
contrôler les soumis(e) en jeux BDSM.
Croix saint-andré
Un type de croix fait en X, utilisé en jeu de bondage.
Discipline
Type de jeux qui utilisent des formes de contrôle par une personne sur une autre, par l'usage de récompense et de punition.
Dom ou Dominant(e)
Dans une relation BDSM, la personne, qui par entente mutuelle, est en contrôle de la relation. Peut-être un homme ou une femme.
Domination
Type de jeu utilisé en BDSM. Jeu basé sur le contrôle d'un(e) soumis(e) par un(e) dominant(e). Considéré comme du fétichisme.
Donjon
Endroit où le jeu S&M a lieu. Appelé aussi "salle de jeu".
Douche dorée
Type de jeu qui utilise l'urine. Considéré comme fétichiste. Appelé aussi "jeu d'eau".
DS ou D/S
Fait référence à une relation entre un(e) Dominant(e) et son(sa) soumis(e).
Endorphine
Hormone sécrétée par
le corps lorsque celui-ci ressent de la douleur. Cette hormone est un analgésique naturel, qui crée un effet d'euphorie sur la personne recevant la douleur, permettant à celle-ci de recevoir
encore plus de douleur. Quand une personne est sous l'effet des endorphines, on dit d'elle qu'elle est en "sub space"
En ligne
Voir Virtuel
Esclave
Certains considèrent que les esclaves sont exactement comme les soumis(e)s, d'autres considèrent les esclaves plus extrêmes dans leur soumission. Il y a beaucoup d'interprétations à propos de ce
mot en BDSM. Certain(e)s qui se prétendent esclaves sont en réalité moins soumis(e) que certain(e)s qui se prétendent soumis(e)s.
Féminisation
Jeu utilisé en BDSM où un homme va être "changé" en femme par son(sa) dominant(e). Considéré un fétichiste. L'utilisation de l'humiliation peut être un motif dans certains cas.
Fessée
Type de jeu S&M où la douleur est appliquée sur le corps du (de la) soumis(e) (en général les fesses) par l'usage de la main ou par l'utilisation de jouets
Fouet
Jouet très connu utilisé par les amateurs du sado masochisme. Il y a plusieurs sortes de fouet. Ceux utilisés par les adeptes, sont en général constitués d'une ou deux lanières. Les fouets
peuvent causer des blessures très graves et doivent être utilisés avec précaution.
Go word
Comme un "safe word", le "go word" donné par le(la) soumis(e) pour continuer le jeu, quand il y a eu arrêt du jeu (en général après l'utilisation d'un "safe word" ou d'un "slow word").
Jeu
Deux définitions possibles :
-Fait référence à une scène BDSM
-Peut faire référence à un jeu spécifique (par exemple, jeu de corde ou jeu de cire)
Jeu Brun
Voir Scat
Jeu d'eau
Voir "Douche Dorée"
Jeu de cire
Jeu utilisant la cire (en général, provenant des chandelles). Très populaire en BDSM.
Jeu De Corde
Jeu qui utilise des cordes, dans une activité ou une scène de bondage.
Jeu De Sang
Type de jeu qui inclut l'usage de sang. Considéré comme fétichiste.
Jouet
Accessoire utilisé pour jouer.
Liens
N'importe quel jouet qui empêche les mouvements libres. Peut être de la corde, des menottes de métal ou de cuir ou n'importe quoi qui empêche quelqu'un de se déplacer.
Maître ou Maîtresse
Dans une relation BDSM, la personne dominante est souvent appelée Maître ou Maîtresse par son(sa) soumis(e).
Martinet
Type de jouet utilisé en jeux S & M. Fouet avec beaucoup de lanières. Spécialisé pour donner de la douleur aux fesses et aux seins.
Masochiste
Individu(e) qui, quand il ou elle reçoit de la douleur, en retire une excitation sexuelle. Il y a plusieurs types de masochiste. Certains aiment n'importe quelle sorte de douleur et d'autres vont
l'aimer seulement dans un contexte sexuel.
Munch
Un rassemblement discret d'adeptes du BDSM. Événement qui a lieu en général dans un restaurant, où les adeptes, habillés "en vêtement civil" et dans un environnement amical, peuvent discuter avec d'autres de la philosophie BDSM.
Pain Slut
Homme ou femme qui aime particulièrement la douleur. Souvent considéré(e) aussi comme de vrai(e) masochiste. Parfois fait référence à un joueur qui va jouer sans discrimination, sans utiliser de
moyen sécuritaire. Terme qui peut avoir une connotation négative.
Palette
Jouet utilisé en jeu S & M. C'est un petit panneau qui peut être constitué de différents matériaux, spécialement conçu pour la fessée.
Philosophie
Ensemble de valeurs sous lequel une personne dirige sa vie. Inclut les croyances que cette personne peut avoir.
Pince (à seins)
Jouet utilisé en jeu S&M. Sorte de pince, comme les épingles à linge, destinée à pincer certaines parties du corps comme les seins
Réel (Vie réelle)
Fait référence à la réalité souvent quotidienne ou à une relation avec un partenaire dans "la vraie vie", qui n'est ni virtuel, ni téléphonique ou ni "on line" (en ligne).
Sadique
Personne qui aime donner de la douleur à d'autres et en retire de l'excitation sexuelle. Il y a plusieurs sortes de sadique. Ne pas confondre avec une personne qui va battre quelqu'un d'une façon
non consensuelle (comme les batteurs de femmes)
Safeword
Moyen par lequel, un(e) soumis(e) peut dire à la personne dominante, que durant un jeu ou une scène, il ou elle a reçu suffisamment de douleur (mentale ou physique) et a atteint ses limites.
Salle de jeu
Pièce où un jeu BDSM prend place. Connue aussi sous le nom de donjon.
S.A.M.
(Smart Ass Masochist). Habituellement utilisé pour faire référence à une personne soumise qui, par le biais de paroles et d'atitude provocantes, va se mettre en position de punition pour ainsi
recevoir une punition ou être corrigée. Terme à connotation négative utilisé en BDSM.
Scat
Type de jeu qui
utilise les excréments. Aussi appelé jeu brun ou "shit play". Considérer comme fétichiste par certains.
Scène
Deux définitions possibles :
La "scène" BDSM. Ou ce qui est du monde du BDSM
Une scène BDSM fait référence à un jeu ou session BDSM
Session
Un autre mot est "jeu" ou "scène". Une "session" peut durer 10 minutes ou se poursuivre pendant plusieurs jours
Slow Word
Comme un "Safe Word", le "Slow Word" est utilisé dans un jeu, quand le(la) soumis(e) a presque atteint ses limites et veut le faire savoir à son(sa) dominant(e).
SM ou S & M
(Sado Masochisme) Type de jeu qui utilise la douleur. Considéré comme du fétichisme. Partie de la philosophie BDSM.
Soumis(e)
Dans une relation BDSM, personne qui, par consentement mutuel, donne le contrôle à un(e) dominant(e). Peut être un homme ou une femme.
Soumission
Type de jeu utilisé en BDSM. Jeu basé sur le contrôle d'un(e) soumis(e) par un(e) dominant(e). Considéré comme fétichisme.
Sub Space
Stupeur causée par les endorphines (analgésique naturel produit par le corps), quand celui-ci est soumis à la douleur. Le concept de "subspace" est souvent mal compris. Perçu comme purement
mental et non pas une combinaison du physique et du mental dans la philosophie BDSM.
Switch
Une personne qui joue les "deux cotés" (ou facettes) dans de la philosophie BDSM. Cette personne, selon ses croyances et valeurs, va choisir de jouer le rôle soit du (de la) dominant(e) ou du(de
la) soumis(e). Le concept de "switch" est très contesté par la communauté BDSM. .
Top
Dans une relation BDSM, le "Top" est la même chose qu'un(e) dominant(e). Dans certains types de relation plus spécialisée, le "Top" est celui en contrôle (dans le cas d'une relation Sado
masochiste, le top est celui (celle) qui donne la douleur.)
TS ou Transexuel(le)
En général, une personne qui se considère être né(e) du mauvais sexe. Beaucoup vont subir une opération de "changement de sexe" pour corriger cet état.
TV ou Transvesti
Homme qui aime s'habiller en femme (ou vice versa). Considéré comme fétichisme.
Vanille
Quand on parle des "gens normaux", en dehors de la philosophie BDSM.
Virtuel
Fait référence à un type de jeux ou de relation qui est "en ligne" ou par l'usage de l'Internet. (Certain appellent l'usage du téléphone "en ligne" aussi).
Une odyssée visuelle tout-vintage à travers l'histoire de BDSM pour documenter les ravissantes et sexys dominatrices professionnelles des années 1860 aux années 1930
Qu’est ce que le développement d’un
esclave?
Après avoir bien cherché au fond de
votre âme, avoir posées toutes les questions, pour vous satisfaire enfin de savoir que vous avez toujours voulu être un esclave, vous décidez finalement d’accepter l’esclavage comme destinée et
êtes prêt a commencer votre développement. Que se passe t’il alors?
La décision doit être prise après avoir déterminé que votre développement égoïste est totalement terminé. Vous devez vous savoir financièrement indépendant, être capable de vous supporter sans
l’aide de quiconque. Vous devez avoir expérimenté l’établissement réussi de relations avec les autres. Vous devez être en mesure de pouvoir maintenir ces relations ainsi que vos responsabilités
envers votre famille génétique. Vous devez être dans le meilleur état de santé possible et savoir que vous saurez l’y demeurer. Vous devez aussi être en plein contrôle de votre vie, de votre
profession ou métier, de vos besoins sociaux et être capable de maintenir de saines relations d’amitié. Si vous n’avez pas tout cela, vous ne pouvez le donner à un(e) autre.
Personne n’est capable de développer sa destiné tant qu’il ne sait pas qu’il est individuellement capable de prendre soin de tout sauf sa réalisation spirituelle. Même spirituellement parlant, un
homme se préparant à accepter sa destiné doit pouvoir comprendre le monde spirituel. Il n’y a aucune destiné à accepter si on ne croit pas au monde spirituel et n’avons aucune idée de comment ce
monde peut opérer. S’il n’y a pas de monde spirituel, il n’y a pas de destiné. S’il n’y a pas de destiné, alors l’esclavage ne peut exister car il s’agit d’une sorte de destiné.
VOUS ÊTES MAINTENANT PRÊT À COMMENCER. QU’EST CE QUE CELA SIGNIFIE?
Ça signifie que vous vous engager à l’obéissance. Vous avez pris la décision d’accepter la réalité de votre esclavage, non par faiblesse mais bien par force! Vous êtes prêt à être me de force
dans ces conditions et des circonstances sont les expériences vous forceront à vous préparer pleinement pour votre destiné.
Ça signifie aussi que vous avez réalisé que vous serez impuissant à pouvoir anticiper comment ce développement se fera. Vous comprenez qu’il ne peut y avoir de développement si vous pouvez
anticiper tout ce qui se produira. Vous désirez être fortifier par la vérité et apprendre ce qu’il en est de vivre pleinement comme partie d’un autre. Vous saisissez toutes les implications d’une
obéissance sans réserve!
Il y a quelques conditions qui doivent être acceptées pour bien se developper comme esclave :
1. VOUS DEVEZ POUVOIR METTRE FIN À VOTRE DÉVELOPPEMENT.
Un esclave ne peut brûler les ponts derrière lui pour débuter son développement. Les ponts brûlés enlèvent des options dans la vie d’un esclave. Le défi qu’il y a à devenir un esclave consiste à
trouver, puis à apprendre par l’expérience que vous avez trouvé les meilleures options possibles. L’élimination des autres options minent, et enlève probablement, la possibilité de découvrir la
meilleure option possible en enlevant tout choix réel.
Il existe une fausse conception répandue qui veut que le fait de n’avoir aucune autre option résulte en l’acceptation de la meilleure option. S’il n’exista aucune autre option, peut importe ce
que vous faites, ça vous paraîtra une chose imposée, quelque chose d’obligatoire, contre votre volonté. Vous ne pouvez rendre les plus sérieuses décisions dans votre vie si vous vous sentez
obligé d’aller vers .la seule direction possible. Choisir la meilleure direction implique avoir plusieurs alternatives qui ne sont pas choisies ni définies d’avance.
Le fantasme de se faire kidnapper et d’être forcé de devenir un esclave exprime bien cette fausse conception de la réalité. Recevoir, être place en état de se développer comme esclave est une
opportunité. Si vous être forcé à prendre cette opportunité, alors ça demeure la faute d’un autre; vous pouvez donc alors résister comme un enfant gâté durant tout le processus et finir avec
quelqu’un à blâmer si tout se termine en échec.
C’est une pratique des plus courante dans la vie de touts les jours. Nous essayons souvent de répéter les patterns expérimentés dans notre vie. Ce que nous craignons le plus devient notre prière
la plus fervente. Si nous craignons la trahison, alors nous ferons, inconsciemment, tout pour arranger une trahison afin de pouvoir sentir que nous avions raison dans nos craintes et nos
doutes.
L’imposition de la volonté d’un autre sur nous est la meilleure excuse que nous pourrions avoir de ne pas prendre nos responsabilités dans la vie. "C.était entièrement la faute de la personne
Dominante" dirons-nous, ouvrant ainsi la porte à la liberté de poursuivre avec "Je l’avais bien dit!" et nous faisant nous sentir bien tout en refusant toute option qui nous sera offerte par
l’Univers.
À chaque instant de son développement, un esclave doit sentir qu’il peut quitter quand et s’il le désire. Il doit avoir constamment, durant cette période de développement, les ressources
monétaires, sociales ou autre durant chaque jour de ce processus lui permettant de se tourner vers d,autres alternatives.
Un esclave ne peut poursuivre son développement, même pour un seul jour, et espérer faire des progrès s’il sent qu’il peut exister ne serait-ce qu’une seule autre alternative qui serait
possiblement meilleure. Si son cœur le pousse à explorer cette autre alternative, il est impératif qu’il le fasse. Vous ne pouvez vivre votre vie ou vous développer comme esclave en regardant
continuellement derrière vous ce qui aurait peut-être pu être une meilleure idée. Vous devez être persuadé que ce que vous faites est la meilleure option. Vous devez savoir qu’il n’y a absolument
rien ;a voir par dessus votre épaule.
Devenir un esclave nécessite un engagement interne de vouloir atteindre l’obéissance sans réserve. Une telle obéissance ne tolère aucun ajustement. Elle ne peut être à la fois sans réserve et en
même temps ouverte à négociations. Elle e peut être sans réserve et en même temps ne s’appliquer dans des endroits ou a des moments qui vous conviennent.
Quand vous sentez que vous avancez par le chemin le plus direct vers votre destiné et êtes guidé et développé avec la plus haute intégrité possible, sans motif égoïste ou intéressé, alors vous
pouvez vous développer comme esclave. Si vous avez l’intention de vous traîner les pieds durant tout le processus, alors vous planifiez vous-même votre échec. Si vous avez l’intention de vivre ce
processus parce que quelqu’un vous force à le faire, là aussi vous planifiez vous-même votre échec assuré.
2. VOUS NE POUVEZ DEVENIR IMPLIQUÉ FINANCIÈREMENT AVEC VOTRE PROPRIÉTAIRE.
Quand vous devenez financièrement dépendant, co-dépendant ou même impliqué financièrement avec votre propriétaire, vous avez perdu l’indépendance nécessaire pour ressentir le niveau requis
d’honnêteté. Le simple fait qu’il y ait un inconvénient à mettre fin à un engagement place un prix sur cet engagement.
Quand cet arrangement est avec votre propriétaire afin de développer votre esclavage, vous avez signé l’arrêt de mort de vos chance de devenir vraiment un esclave en n’ayant plus la liberté de
pouvoir honnêtement considérer d’autres alternatives ou de revenir où vous étiez avant de commencer votre développement.
Faire un échange financier signifie la mort de votre esclavage. Vous ne pourrez jamais savoir vraiment si c’est cet échange qui motive l’intérêt de votre propriétaire ou si c’est en vous
personnellement qu’elle ou il est intéressé. La réalité de ce qui se passe vraiment est immatérielle, le fait est que vous ne pourrez jamais savoir avec certitude quand il y a une seule raison de
douter. Quand vous aurez échangé quelque chose de grande valeur ou une somme importante d’argent comme condition à commencer votre développement, vous ne serez plus jamais certain, rien ne sera
plus clair et vous ne serez jamais un esclave.
Si vous voulez vous marier, alors placer toutes vos ressources dans un seul ‘pot’ et vivez en conséquence. Si vous voulez marier un(e) Maître(sse), faites la même chose. Si vous voulez devenir un
esclave, alors maintenez votre indépendance et votre transparence. Vous aurez beaucoup de temps après être devenu esclave, après être RENÉ pour avoir une relation. Ne mettez pas votre esclavage
en péril en distrayant et en détournant vos énergie de votre principal but qui est de devenir qui vous êtes vraiment. Quand vous savez premièrement qui vous êtes et d’où vous venez, alors ce que
vous faites émane d’une place honnête et intègre, de même que toute relations pouvant en sortir.
3. VOUS DEVEZ MAINTENIR UN LIEU DE RÉSIDENCE SÉPARÉ DE CELUI DE VOTRE PROPRIÉTAIRE.
Votre développement et votre acceptation de votre esclavage a tout à voir avec votre destinée spirituelle. Trouver les motivations, le courage, la force et les ressources internes pour ne faire
que cela pourquoi vous avez été créé pour le reste de votre vie est le procédé le plus gros et le plus exigeant que vous aurez jamais à affronter.
Devenir un esclave requiert certaines expériences qui amèneront à douter, à lutter contre la vérité, l’inévitabilité et le sérieux de votre vie. Vous aurez besoin de période de réflexion
tranquille, de temps à l’écart, de silence et de paix pour prendre cette unique mais si terriblement importante décision, la plus grande de votre vie.
Quand vous vivez avec votre propriétaire, vous ne pouvez éviter de rechercher les occasions de manipuler, de critiquer et d’essayer de gérer le tout afin d’éviter les questions ardues, les
expériences exigeantes et les leçons porteuses de vie dont vous avez besoin. Quand vous n’avez pas un endroit de résidence indépendant de celui de votre propriétaire, alors l’arrangement
résidentiel de votre propriétaire devient aussi le votre et la tentation égoïste de penser que vous devriez avoir votre mot à dire sur cet arrangement sera toujours présente.
Si vous désirez devenir un esclave, voyez à maintenir une résidence séparément de celle de votre propriétaire. Une fois devenu un esclave, vous vivrez où vous êtes supposé de vivre. Vos plans
égoïste de réunir les deux cotés d’une relation que vous identifiez clairement comme étant une bonne relation pour vous n’a absolument rien à voir avec le fait de devenir un esclave. Soyez clair;
voulez-vous devenir un esclave ou passer votre temps à tenter de mettre en application vos attentes de ce qu’une relation Maître(sse)/esclave devrait être pour vous? N’essayez pas de faire les
deux, et surtout ne vous leurrez pas en pensant que vous pourriez le faire.
4. VOUS DEVEZ ÊTRE EXPOSÉ AU PUBLIC.
Être honnête ne signifie pas d’intercepter tous le monde que vous connaissez dans la rue et de leur donner votre opinion sur eux. De dire à des femmes laides que vous les trouvez affreuse ne fera
rien pour renforcer votre réputation d’honnêteté.
Être honnête, pour un gai ou pour un esclave, signifie accepter que les autres puissent connaître la vérité à votre sujet. Vous n’avez pas à le crier sur les toits, vous n’avez pas à louer des
espaces publicitaires et vous n’avez pas à répéter ad nauseam à toutes les personnes que vous connaissez qui et quoi vous êtes simplement parce que ces gens ne vous diront pas de vous la fermer
tandis que vous continuerez à leur parler de quelque chose qui les laisse complètement indifférents.
Non, être un esclave a`surtout à voir avec ce que vous faite pour l’Univers pour influencer le monde. Vous ne pourrez avoir d’influence sur quoi que ce soit si vous êtes dans un placard, retiré
derrière des portes closes ou autre chose que fier de ce que vous êtes. Ceci ne veut pas dire que vous n’avez aucune influence. Avoir de l’influence confirme que vous êtes parvenu à un certain
point de développement égoïste. Il est cependant arrogant et erroné de croire que, parce que vous avez de l’influence maintenant, que cette influence est adéquate ou axée dans la bonne direction
pour supporter votre destinée. Si vous pourriez connaître votre destiné avant d’en hériter, il n’y aurait aucun gain à retirer de cet héritage.
La connaissance de qui influencer et de comment ce faire provient de votre honnêteté, de votre intégrité, de n’être qu’UNE seule et même personne pour tout le monde. Si vous ressentez le besoin
de vous éloigner des autres, de vivre votre esclavage en privé et de ne montrer en public que ce dont vous êtes égoïstement fier d’être, vous manquez de la motivation nécessaire à la poursuite de
votre destinée. Vous ne pouvez avoir le lait et l’argent du lait aussi.
Vous ne pouvez déterminer si vous aimez votre destinée une fois celle-ci atteinte. La destinée est un chemin unique pour chacun de nous, sans aucune possibilité de déviation. Sans un engagement
sans faille sur ce chemin, vous ne pourrez jamais le découvrir pleinement. Le monde est ainsi conçu et personne n’y peut rien changer.
Il est donc évident que plusieurs des expériences nécessaires à l’accomplissement de votre esclavage devront comporter votre exposition au public. C’est lors de ces expositions que vous pourrez
découvrir si vous êtes fier au non de qui vous êtes et que c’est ainsi que vous avez été créé ou si vous dites le croire seulement pour la forme.
Quand vous aurez vécues ces expériences d’expositions publiques, vous réaliserez vite que vos attentes face à la manière par laquelle les gans vont réagir sont les facteurs les plus déterminants
de ces mêmes réactions. Vous réaliserez aussi que vos attentes sont aussi le plafonds que pourra atteindre la qualité de leurs réactions. Personne ne pourra jamais réagir envers vous mieux que
vous ne le faites vous-même pour vous-même. Si vous semblez vous excuser d’être la personne que vous êtes, ils verront le doute et la faiblesse en vous et se sentiront invités à l’attaquer.
L’apologie, comme la honte, est une invitation et non une excuse. Elle encourage la critique et est elle-même un comportement qui invite les attaques.
Vos expériences en publique vous enseigneront que vous êtes un exemple, un modèle de vie, que vous le vouliez ou non. Vous ne pouvez décider quand vous voulez ou non choisir de montrer aux autres
comment ils devraient penser et agir. Égoïstement, nous aimons penser que oui, mais nous sommes toujours sur la scène.
C’est quand vous êtes en public que vous pouvez vraiment avoir de l’influence comme vous êtes supposé en avoir. Il n’y a qu’en public qu’il peut y avoir interaction. Toutes les discussions
théoriques que vous pourriez avoir à huis clos n’auront jamais le moindre effet. Le spectacle ne peut débuter que lorsque vous êtes sous les feux de la rampe. Dans la vie, vous êtes soit
l’observateur, soit l’observé. Vous ne pouvez remplir les deux rôles à cause des limites humaines de nos ressources.
Il appartient à votre propriétaire de décider de ce que vous ferez et quand vous le ferez. Il donne ses ordres et où vous serez, où on vous verra et on vous observera est le résultat de ses
ordres. Le but de ses ordres est de donner à un esclave potentiel les chances de se qualifier, de s’approprier vraiment sa destinée. Vous pouvez, face à ceci, réagir de deux façons, vous pouvez
résister ou apprendre la leçon la plus importante de toutes.
Rien n’est plus important à apprendre que de savoir que nous sommes protégés par notre Créateur que si nous sommes dans la vérité. Quand nous sommes, quand nous vivons comme si ou prétendons être
une personne autre que ce que nous sommes vraiment, alors nous ne sommes pas dans la vérité et nous sommes vulnérables à toutes ces choses que redoute notre ego. Il n’y a que lorsque nous
acceptons la vérité sans réserve que nous pouvons être protégé, et ce, même si nous ignorons comment cela se produira.
L’Univers respecte SON agenda et protège SES investissements. Quand nous somes à la recherche de notre destinée, c’est l’investissement de l’Univers que nous recherchons. C’est en publique que
nous voyons comment l’Univers est présent, comment il est réel, constant et comment il est sans arrêt dans ses efforts pour respecter toutes ses obligations envers nous, ses créatures. En privé,
toutes nos informations sur la vie ne sont que simples gargarismes intellectuels, plaisir pour l’esprit et bonbon pour l’ego. En public, nous trouvons la vérité, nous sommes témoins de son
fonctionnement et découvrons ce que nous devons en faire.
5. LA VIE DOIT ÊTRE INTÉGRALE.
Le processus par lequel on devient un esclave en est un de libération progressive de tout sauf de notre esclavage. Avant le début de notre développement, notre vie était très compartimentée.
Intentionnellement ou non, nous gardions tout séparément, nos loisirs de notre travail, nos amis gais de nos relations professionnelles, notre famille de notre vie personnelle. Jour après jour,
sans arrêt et par tous les moyens possibles, nous nous efforçons de maintenir ces séparations car nous croyons que c’est essentiel et pour notre plus grand bien.
L’Univers est limité par ce que nous pouvons égoïstement accomplir et réaliser. Quand il prend le contrôle, il ne le fait que si nous le lui permettons, et une fois ce contrôle transféré entre
Ses mains, il n’y a plus besoin de gaspiller notre temps et nos ressources à être une personne différente pour différentes personnes. L’Univers a un plan qui nous permettra d’être complet, d’être
une seule personne, d’être une personne intègre. Il n’y a que si nous abandonnons tout contrôle entre les mains de l’Univers que celui-ci pourra agir. Tant que nous conservons une parcelle de
responsabilité, d’inquiétude ou de crainte face à la vérité de ce que nous sommes vraiment, l’univers est impuissant à gérer notre vie. Il nous abandonnera la gestion de nos vie que nous
continuerons de mener avec les mêmes peurs, les mêmes phobies, faiblesses et limites qui ont toujours été en nous. L’univers ne nous forcera jamais à lui donner le contrôle; il ne pourra remplir
son rôle que si nous acceptons notre intégralité et devenons une seule et même personne. Devenir un esclave nécessite un passage lent mais régulier dans le monde de la foi. La foi que l’Univers
est là et qu’Il n’agira que pour notre plus grand bien. Tout abandonner d’un seul coup serait une violation de notre gros bon sens et c’est pourquoi il est essentiel de le faire graduellement,
petit à petit.
Les esclaves ont la chance d’avoir des propriétaires pour préparer le déroulement de tout et ainsi donner la force et l’élan nécessaire à un tel abandon. Une décision, un pas, un compartiment à
la fois, nous abandonnons les contrôles rigides sur notre vie, contrôles qui étaient entre les mains de nos si terriblement fragiles ego. C’est le travail du propriétaire de nous rendre assez
inconfortable pour nous permettre de considérer la possibilité d’un tel abandon. Quand vous le faites finalement, de bonnes choses se produisent, des évènements qui confirment votre foi et la
font évoluer de simple croyance à l’état de savoir.
L’intégrité requiert l’abandon des peurs qui empêchent l’honnêteté. Ce n’est pas parce que nous savons qu’il est mal de le faire que nous mentons; nous mentons parce que nous nous sentons
justifié de le faire. Cette justification est le résultat direct de nos peurs à l’œuvre en nous. Les explications derrière nos mensonges sont toujours phrasées avec les mots de nos craintes de ce
qui pourrait se produire si la vérité était connue et répandue. Nous sommes terrifiés par tout ce qui ne nous fait pas égoïstement bien paraître. Notre seule et unique peur concerne ce que les
autres pourraient penser de nous.
6. LA VIE DOIT DEVENIR LITTÉRALE.
Une des façons que nous utilisons pour contourner ou fausser la vérité est de lire entre les lignes, même s’il n’y a rien entre ces lignes. Une autre façon de le faire est de tout interpréter ce
qui se dit de manière à le rendre conforme aux attentes antérieures que nous avons sur ce qui aurait du être dit. Un autre truc consiste à tout considérer comme une analogie, une histoire qui
explique quelques élément de vérité plutôt que la vérité entière.
L’ego ne connaît aucune limites dans ses machinations pour nous empêcher d’accepter la vérité comme une chose littérale, nos ordres comme litérals, nos vies comme littérales. Quand tout est
littéral, tout est blanc ou noir. La zone grise est le seul endroit ou l’ego a assez de marge de manœuvre pour continuer à agir comme il le fait et comme il veut le faire en tous temps.
Le but de nos expériences de vie et de notre quête de destinée est de trouver la certitude morale dans toute action et en tout temps. La perception de l’ego, ne comportant que du gris sans noir
ou blanc, est telle que vous ne pouvez jamais être certain de ce que vous devez faire en aucun temps. Tant que ce mensonge est retenu, il n’y a ni raison ni nécessité d’atteindre la certitude
morale.
Tant que l’ego ne prône que le gris, il prône toujours l’impossibilité de trouver l’ordre, de connaître la vérité ou de savoir ce qui doit être fait ou pas. La règle générale de vie pour un
esclave est : Dans le doute, abstiens-toi. Dans la certitude, agit avec célérité. La zone grise affirme quant à elle qu’il n’existe aucun moment où nous pouvons être absolument certain; ceci
signifie donc qu’on ne peut jamais avoir de responsabilité morale pour nos actions.
Nous aimons sentir que nous sommes des victimes dans ce monde. Si nous sommes incapables d’atteindre la moindre certitude morale, nous soutenons donc que nous devons demeurer des victime. Ce
besoin de se voir comme victime peut parfois être très évident et clair. Cependant plus notre raisonnement est complexe plus notre interprétation et notre mise en place de cet état de victime
sera complexe.
Aussi longtemps que nous demeurerons des victimes aucune responsabilités ne pourra nous être attribuée. Tant que "Je n’avais pas le choix!" demeurera une réponse crédible, nous pourrons faire et
dire tout ce que nous voudrons, toujours et en toutes circonstances. C’est un mensonge énorme. "Je n’avais pas le choix!" signifie en fait que nous n’avions aucun motif d’agir autrement. La
motivation pour ce faire est impossible à atteindre si nous ne croyons pas à la littéralité de notre vie, une vie ou tout est soit bien ou mal et que cette connaissance peut être acquise par
l’observation et la pratique.
Nous ne pourrons y accéder cependant que si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes sur notre véritable identité. Tant que nous nous mentons et mentons aux autres à ce sujet nous ne pourrons jamais
savoir ce qui est consistant avec qui nous sommes vraiment.
C’est la prérogative de la religion organisée, de ceux qui étudient l’éthique ou des philosophes de définir un code de ce qui est bien ou mal. Certains arrivent à cerner assez bien ce qui est
bien ou mal; d’autres ne sont justes que pour les circonstances bien définies qui sont la source de leurs discussions.
L’ego voudrait pouvoir prétendre être capable de synthétiser, d’assimiler et de comprendre complètement toutes les règles officielles du monde; et s’ils s’appliquent, ces règles ne devraient
jamais faire subir à l’ego l’indignité de devoir nous laisser libre d’être qui nous sommes vraiment. L’ego ne pourrait tout simplement supporter d’être si peu en contrôle.
Quand nous accepterons qui nous sommes vraiment. Les règles qui nous sont spécifiquement applicables nous deviendront claires. Le bien et le mal nous sera une évidence même sans le bénéfice d’une
éducation extérieure ou autre influence. Presque tout ce qui est bien ou mal sera conforme aux normes officielles de morale et d’éthique pour la simple raison que les personnes qui les ont
proposées l’ont fait dans un esprit d’intégrité dans leurs décisions. Il y aura cependant des différences qui sont tout aussi morales ou immorales que celles publiées comme si populaires et
reconnues.
Veuillez bien prendre note cependant que ces règles ne s’appliqueront qu’à nous personnellement. Ce que nous apprendrons comme étant moralement correct ou pas ne peut s’appliquer qu’à nous et à
personne d’autre. Là ou les décideurs officiels de ces canons de la morale ont erré, c’est en croyant que tout ce qui est vrai pour eux se doit de l’être aussi pour tous les autres. Rien ne peut
être plus faux. Bien que ces règles nous soient d’une grande utilité dans notre cheminement vers notre destinée, cette même destinée les remplacera par d’autres qui enlèvera toute utilité aux
anciennes.
Nous devons devenir des penseurs littéraux. Nous devons savoir que nous ne pouvons rationaliser le bien pour faire le mal. Nous devons avoir la transparence et le courage de mettre en œuvre la
vérité que nous découvrons. Le simple gros bon sens nous empêchera de d’accepter ou de mettre en application tout code d’éthique qui permet une rationalisation qui veut qu’il soit permissible de
tolérer les erreurs ou que tout peut être appliqué sélectivement.
Une autre tactique de l’ego est de rationaliser que toute cette théorie de la certitude morale est bonne tout en ajoutant la réserve qu’il conserve le droit de la mettre en veilleuse le temps de
réaliser ses desseins (La fin justifie les moyens!). Tant que nous ne serons pas persuadés d’avoir pris la décision immuable de ne jamais permettre la possibilité d’un quelconque mal moral, nous
ne pourrons hériter de la sagesse de la vérité telle qu’elle s’applique à nous personnellement. Nous ne pouvons en amasser les connaissances purement académiques pour ensuite laisser l’ego en
être seul juge quant à leur application et libre de les accepter ou de les refuser.
Devenir un esclave a beaucoup à voir avec cette vision de la morale. La décision par esprit d’obéissance de ne plus commettre aucune immoralité pour le reste de ses jours est trop difficile à
accepter pour l’ego. Nous passons donc beaucoup de temps à essayer de nous y soustraire. La certitude littérale est le résultat d’une obéissance entière et sans réserve. Qualifiez l’obéissance et
vous qualifiez la certitude littérale. Qualifiez cette certitude et vous qualifiez vos chances de devenir un esclave.
7. ACCUEILLIR TOUTES LES EXPÉRIENCES.
L’ego cherche toujours contrôler ce qu’il expérimente afin de toujours conserve le contrôle total. Le processus de développement d’un esclave ne peut être contrôlé. Quand nous cessons de
contrôler, nous acceptons une vérité qui a toujours existé. Cette vérité est que nous ne contrôlons vraiment rien. Nous nous illusionnons en croyant que le contraire afin de nous rendre la vie
plus facile et pour nous éviter les décisions difficiles quant à ce que nous devons faire de notre vie. Tant et aussi longtemps que nous conservons le contrôle, nous pouvons argumenter qu’il est
bien de continuer à rechercher ce que nous désirons au lieu de ce qui nous est dévolu.
La recherche d’expériences est le procédé du monde SM. Si nous sommes exposés aux pressions exercées par un instrument nous avons une décision à prendre; l’accueillir ou lui résister. Quand nous
l’accueillons, nous apprenons que certaines choses se produisent, que nous avons des expériences que nous n’aurions pu imaginer sans les vivre. Si nous lui résistons, nous goûtons alors à la
douleur.
Quand nous ressentons de la douleur l’ego a la chance de constater s’il peut "vivre avec" elle. Il pense que, soit par une sorte de voyage astral, soit par la répétition d’un mantra, par la
prière ou toute autre méthode, il sera capable de s’en occuper.
Si un homme est un esclave, il n’a pas à "vivre avec" ce qui arrive. La pression le mène là où doit être et il y découvre la vérité. La seule raison de devoir "vivre avec" quoi que ce soit est
d’éviter d’avoir à expérimenter la vérité et ainsi réagir honnêtement à ce qui se produit dans une expérience.
Le SM est une petite représentation de la vie. Pour un esclave, le SM est une partie importante de la nourriture qui le fait vivre. Ce qui est expérimenté pendant cette brève période de temps est
une bonne analogie de la vie en général. La pression du SM est comme la réalité chronique de la vie. Tout comme la vie est affectée par notre acceptation ou notre rejet de ce qu’elle apporte, le
SM l’est aussi. Quand nous réalisons qu’il y a quelque chose qui vit en nous qui est capable de se servir de toutes nos expériences, sans aucun contrôle ni influence de notre part, nous faisons
la même découverte au sujet de la vie.
La vie ne nous permet pas de choisir nos expériences. Elle n’a aucune raison de le faire. Quand nous avons la foi nous savons qu’il existe une sagesse éternelle qui nous guide et crée toutes ces
expériences pour nous. C’est pure sottise de vouloir prétendre que cette sagesse puisse être autrement que supérieure à nos pauvres connaissances des choses de la vie. Si donc cette sagesse nous
présente une expérience quel pourrait bien être l’avantage à retirer de laisser notre sagesse consciente si inférieurement égoïste la rejeter?
8. L’OBÉISSANCE EST TOUTE LA VIE D’UN ESCLAVE.
Un esclave n’est créée que dans un seul but, son obéissance absolue. S’il obéit il peut alors hériter de sa raison d’être, de ses expériences et de toute la sagesse nécessaire à une vie remplie
de grandeur, de créativité et de bonheur.
Qu’on laisse la vie d’un esclave être remplie de toute autre motivation que l’obéissance et il paie le prix de son indulgence égoïste. Rien n’est gratuit dans la vie, pas même l’indulgence
égoïste dans le vrai monde. Quand vous donner préséance à vos désirs et vos besoins, votre évaluation de ce que vous croyez qu’il devrait se produire ou non, combien d’effort devrait être
consacré en quoi que ce soit, c’est que vous cherchez encore à gonfler artificiellement votre ego.
La paix ne peut être trouvé que dans l’obéissance. L’obéissance est la source de votre éclat et de votre pureté, c’est là seulement que votre intégrité peut être trouvé. On ne peut cueillir les
fruits de l’obéissance sans être obéissant. La plupart cherche à comprendre l’obéissance pour ensuit agir comme s’ils n’avaient pas vraiment à obéir simplement parce qu’ils savent comment
obéir.
Voilà bien un raisonnement typiquement égoïste. Le même raisonnement qui continue à dire à un esclave que tant qu’il ne comprend pas tout il a une excuse pour ne pas rechercher ce qu’il y a de
mieux dans sa vie et que la pleine compréhension est la solution à tout. C’est faux! Ce qui est le plus important n’est pas ce que vous comprenez mais bien ce que vous faites!
C’est lorsque nous cessons de chercher à comprendre et ne prêtons attention qu’à notre obéissance que la vie commence à changer, à devenir le miracle qui nous est destiné comme héritage. Rien
n’est plus important que l’obéissance. Rien n’apporte plus de leçons enrichissantes que de progresser vers une obéissance toujours plus grande.
L’obéissance est la confiance de l’Univers en ses créatures. L’obéissance est la marque distinctive de l’esclave prédestiné. C’est la marque de commerce et la fibre même d’un esclave.
L’obéissance est ce que et qui un esclave est réellement. Quand il connaît L’obéissance, il es alors qualifié pour aimer, respecter, servir, enseigner et faire une différence. Tant qu’il n’a pas
atteint ce degré de connaissance il est toujours en formation.
EN QUOI CONSISTE SPÉCIFIQUEMENT LA FORMATION?
Un esclave en cours de formation est exposé à des "sessions", soit des période de temps officiellement consacrées à la croissance de l’esclave dans le domaine du SM. Ces sessions doivent
comprendre du temps pour changer le focus de celui du monde habituel, soit un monde bruyant et plein de distractions, du temps pour expérimenter le SM, du temps pour une réflexion honnête de
l’expérience, ensuite du temps pour "dormir sur" cet expérience et finalement du temps pour un débriefing afin d’en retirer la maximum de bénéfices possible. Le tout prend normalement au moins 16
heures.
L’expérience peut se vivre parfois individuellement et parfois avec des frères en formation eux aussi. Le défi du développement d’un esclave consiste à leur présenter des expériences qui ne
peuvent être contrôlées. La diversité des lieux, des circonstances, du nombre de participants, et d’autres facteurs favorise une expérience qui n’est jamais telle qu’attendue ou anticipée. Plus
il y a de "surprises" plus il y a de choses à apprendre, plus il y a d’aventure et moins il y a de contrôle de la part de l’esclave.
Les esclaves ont besoin de vivre, d’être considérés et traités comme des esclaves. L’exposition en public peut alors être une belle occasion. Il s’agit parfois de fournir un environnement
propices à la formation. Quand un esclave est de service lors de munches, de parties ou de toutes autres activités particulière au milieu SM, il est qui il est destiné à être.(1) Il ne peut y
avoir de substitut adéquat à un environnement où l’esclavage est non seulement une pratique acceptée mais est aussi respectée. Rien ne peut remplacer l’énorme quantité de choses qui peuvent être
apprises en un tel endroit. Ce qui est appris n’est que rarement ce qu’on pourrait s’attendre à apprendre. De fait, il est de beaucoup préférable sinon essentiel que ce soit inattendu pour avoir
une valeur éducationnelle.
Idéalement un esclave devrait avoir l’opportunité de participer à des évènements à grands déploiement ou à la fréquentation de clubs SM là où il y en existe.(1) Là encore, dans un nouvel
environnement, on trouve une énergie et un atmosphère qui ne peut-être contrôlée ni anticipée. La nouveauté, l’ouverture, l’exposition, toutes ces choses créent une différence qui fait toute la
différence.
Les esclaves doivent aussi être vus dans des endroits publics, faisant des choses hors de leur esclavage telles que les Parades de la fierté gaie, un film, un repas au resto ou en train
d’escorter des visiteurs de l’extérieur de la ville. Lorsque évoluant dans un monde "vanille" avec des gens "vanilles" la pratique de l’intégrité et de la fierté de ce que vous êtes devient
possible. Un esclave apprend alors qu’il a quelque chose à enseigner même à ceux et celles qu’il croirait le moins intéressés.
Les esclaves doivent faire usage de ce qu’ils ont appris, que ce soit d’aider d’autres à décider s’ils sont vraiment des esclaves ou répondre à leurs questions. Il arrive parfois que nous ne
comprenons pas vraiment les leçons apprises tant qu’on n’a pas essayé de les enseigner à d’autres. Chaque occasion d’expliquer à d’autres qui vont noue écouter ce que nous croyons déjà savoir est
très bénéfique, particulièrement pour quelqu’un qui penses déjà le savoir.
Finalement, toute autre chose, même ce qui pourrait paraître inutile aux yeux de l’esclave doit quand même être expérimentée. Ça peut être une expérience dans une église. Il peut aussi s’agir
d’un événement en famille qui s’avèrera peut-être une bonne occasion de croissance. Il peut s’agir de quelque chose que l’esclave fait depuis de nombreuses années mais n’a jamais fait en tant
qu’esclave. La répétition d’une telle expérience avec une nouvelle prise de conscience peut souvent fournir une leçon qui autrement n’aurait pu être apprise.
L’ego aimerait penser qu’il peut contrôler le lieu où un apprentissage se produit. Il essaie donc de contrôler toute circonstance dans laquelle il est impliqué afin de minimiser le nombre
d’occasion où n’a pas le plein contrôle. Comme toujours, partout où l’ego est vainqueur, la personne à la recherche de sa destiné est grande perdante.
Quelques expériences ne visent qu’à enseigner aux perfectionnistes parmi nous la différence entre obéir et toujours avoir raison. Voilà bien deux choses diamétralement opposées. Il faut néanmoins
un peu de temps pour comprendre qu’en tant que perfectionnistes, nous faisons le moins possible de choses nouvelles ou différentes simplement parce que chaque chose nouvelle peut devenir une
occasion de faire une erreur. Faire une erreur est le pire sort auquel un perfectionniste peut être confronté.
En fin de compte, être un esclave consiste à expérimenter tout ce que votre créateur veux que vous viviez. Ceci demande de la foi, de la confiance et une assurance intérieure de la valeur de tout
ce que l’Univers a fait. Quand nous évoluons, quittons une foi pour le forme pour entrer dans une foi où nous ne craignons pas de mettre nos vie physiques et morales sur la ligne de feu pour ce
en quoi nous croyons, nous agissons et réagissons différemment. L’acceptation de notre destinée augmente grandement l’impact produit par tout ce que nous pensons, disons ou faisons. Les gens de
destinée ne peuvent échapper à l’impact de leurs actions. NAÎTRE signifie cesser de passer votre temps à vouloir naître.
Trouver sa destinée est une affaire sérieuse. Quand cette affaire consiste à devenir un esclave parce que telle est la destinée pour laquelle vous avez été créé, il y a de nombreuses personnes
qui sont là pour vous aider à la trouver.
Ce qui se produit durant votre développement d’esclave est exactement ce qui doit se produire pour réussir cette affaire sérieuse. Toute croyance doit être sacrifiée afin de pouvoir expérimenter
la vérité sans les contraintes imposées par les pratiques actuelles de croyance. Après avoir atteint cet état d’ouverture à l’abandon de toutes vos croyances, vous devez encore vivre toutes les
expériences nécessaire pour confirmer vos nouvelles croyances.
Puisque les nouvelles croyances sont le fruits de vos expériences vécues, elles sont porteuses d’une force plus passionnée et profonde. Cette passion rendra l’esclave plus efficace dans la
réalisation de sa destinée. Qu’il en fasse moins et il ne fera qu’imiter la vie au lieu de la vivre.
Attendez-vous à tout ce qui peut être inattendu ou non anticipé. Attendez-vous à ce que ce soit différent de ce que vous avez entendu les autres décrire. Attendez-vous à ce que tout soit unique à
vous et conçu pour votre destiné seulement. Moins que cela et vous n’aurez encore que le même ego avec lequel vous aviez débuté votre cheminement.
Le fait d’accepter votre destiné est très similaire à celui d’un pilote qui prend son envol. Au sol il y a certaines lois de physique qui sont à l’œuvre. Aussitôt que l’avion a quitté le sol tout
change.
Quand un avion est au sol, il peut être guidé en tournant les roues. Il n’y a aucune liberté verticale; tout se passe sur une base bidimensionnelle. Plus important encore, tout comme dans une
automobile, si tout lâche, il suffit d’appliquer les freins et de débarquer.
Une fois notre destinée acceptée, la vie devient un peu comme le pilotage d’un avion dans les airs. Vous devez déterminer soigneusement quelle manœuvre doit en suivre une autre. L’option
d’arrêter, de retenir, de résister est disparue. La connaissance du monde spirituel, la confiance en ce monde ainsi que la sagesse et l’instinct qui en émane est la seule information sur laquelle
nous pouvons dépendre pour notre prochaine manœuvre. Nous devons faire confiance et nous n’avons pas le temps pour analyser, pour calculer, pour comprendre ou nous façonner une image. Ce qui se
passe est CE qui se passe.
Le défi consiste alors à pouvoir être assez honnête pour voir la vérité sans aucun préjugé dans toutes situations. Il s’agit ensuite de savoir qu’il n’existe sur notre âme aucun point sombre
négatif qui pourrait nous amener à agir pour les mauvaises raisons ou buts.
Si une seule condition est manquante, alors c’est l’écrasement comme pour un avion en détresse. L’ego nous dit que nous pouvons toujours appliquer les freins. En réalité, il n’y a pas de freins
dans la vraie vie. C’est seulement une fois les freins appliqués que nous pouvons prendre le temps de réfléchir. Sans freins, il ne reste aucun temps pour le faire. De penser à des choses est un
luxe que l’ego affectionne mais qui n’a rien à voir avec la vraie vie. De telles pensées ne sont que distractions égoïstes. La ompréhension ne sert que quand il s’agit d’aider les autres. Notre
propre vie n’est pas le résultat de la compréhension mais bien le résultat de l’incompréhension; notre vie est le résultat de notre obéissance.
La vie d’un esclave est le résultat de son expérience de la vérité, de son acceptation de vivre en conséquence et de sa pratique de la vérité expérimentée dans l’obéissance. Ainsi en est-il de
toute personne de destinée. L’arrivée à ce point est ce qui se produit durant le développement d’un esclave.
BDSM est un mot qui décrit trois
aspects, mais qui sont souvent mêlé dans les différents aspects de la sexualité qui sont; Bondage et Discipline (BD), Dominant et Soumis (DS) et finalement Sadisme et Masochisme
(SM)
BDSM est une
orientation sexuelle, qui, historiquement, a été perçue par les psychologues, comme un désordre mental de la même façon que l’homosexualité et la masturbation étaient perçues. Aujourd’hui, l’étiquette « désordre
mental » a été enlevée et les études démontrent qu’une partie significative de la population (selon certaines études, près de 17 pour cent de la population) pratique une forme ou un autre de la
BDSM et que, 58 pour cent d’entre eux, ont des intérêts BDSM.
Contrairement à la croyance populaire, BDSM n’est ni sexiste ou dégradant. Sexiste, par définition, impose un rôle de domination et de soumission, avec les sentiments selon le genre des
personnes. Dans la philosophie BDSM, ces rôles et sentiments, sont choisi d’une façon consensuelle, librement. Il y a une honnêteté en BDSM, une ouverture à propos des besoins intérieurs qui
dépasse le genre des participants.
BDSM n’est pas non plus un fétichisme. Un fétichisme va substituer un objet à la place d’une relation sociale. À cause de la necéssité de la confiance, de la communication et de l’échange de
puissance, souvent la BDSM va inclure une relation sociale. La réalité et la relation BDSM vont souvent donner la chance, aux participants d’explorer les fantasmes profonds à tous et chacun.La
croyance populaire est que le partenaire Dominant ou sadiste, fait comme il(elle) l’entend sans jamais s’occuper des besoins, désire ou de la sécurité du (de la)soumis(e) ou partenaire
masochiste. Ceci est loin de la réalité et complètement faux! Dans le réel, c’est normalement le(la) soumis(e) ou masochiste qui dicte les limites à ne pas dépasser dans la relation par
l’utilisation de ce que l’on appelle le "safeword" et de limites négociés.
La BDSM peut-être dangereuse, certaines activité BDSM ou scène, tel qu’on les appelle, le sont plus que d’autres. C’est la raison, pour laquelle, que la sécurité doit être une réalité impérative
dans les jeux. Si en doute, toujours arrêté le jeu et poser des questions, faire des recherches. Jamais prendre de chances Avec la sécurité de quelqu’un. Rappelez-vous, il y a des moments où,
vous avez la vie de quelqu’un entre vos mains !
Encore plus important, la BDSM est un choix fait d’une façon individuelle. Il n’y a aucune lois ou règles, qui dicte ce qui est vrai ou faux, à part des réalités de sécurités. En laissant tomber
les standards de ce qui est taboo, les participants de la BDSM ont la chance d’expérimenter et d’avoir du plaisir dans une grande variété d’expérience, et de vivre plusieurs de leurs phantasmes
érotiques.
Le BDSM est parfois perçu comme un monde à part et certain-e-s ont du mal à
s’imaginer que leurs proches puissent avoir ce genre de pratique. Souvent, au premier abord, on peut s’imaginer des clubs libertins sombres avec des rideaux en velours et des menottes rouillées,
des fessées et des gémissements proches du gargarisme, des bruits de fouets et des dominatrices avec des pseudonymes exotiques déguisées en Catwoman (je ne nie pas l’existence de ce genre de pratiques ou
ne les moque pas, n’est-ce pas : je dis juste que ce n’est pas forcément une généralité).
Ne vous fiez pas au cuir et latex : si ça se trouve, Catwoman ne met même pas les dents.
Pourtant, le bondage et discipline, domination et soumission a toujours existé et l’idée commence à germer dans l’esprit du plus grand nombre que ce concept est accessible à tous : les sorties de
livres dont l’intrigue se base sur le sujet en sont une des preuves. De 50 Shades of Grey à 80 Notes de Jaune, des aspects différents du BDSM sont présentés au grand public – pas forcément pour
amener les gens à pratiquer, par ailleurs. De l’établissement d’un contrat entre les partenaires à une façon de faire plus laxiste, des accessoires à la pratique à main nu, de l’humiliation à la
fessée qui laisse des traces en passant par l’étranglement, le BDSM intrigue. C’est pourquoi nous avons décidé de demander à nos lectrices de nous parler de leur rapport à ces méthodes plus
vraiment étonnantes.
Une pratique fixe ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le dominant n’est pas forcé de garder sa place et inversement. Dans ce graaand jeu qu’est la sexualité, il arrive que les rôles s’échangent. En effet,
les statuts ne sont pas statiques pour tout le monde, car comme dans tous les aspects du sexe, tout dépend du « couple », des individus plus que de généralités, de règles toutes faites. Ainsi,
l’une des madmoiZelles qui pratique à sa façon le BDSM explique qu’elle aime savoir que les rôles peuvent s’inverser à tout moment. Ça lui rappelle l’aspect ludique de son rapport au sexe : «
Pour moi c’est important que les rôles s’inversent à loisir, c’est comme cela que je me rend compte que c’est un jeu » . Pour une autre lectrice, échanger les rôles, pouvoir tester l’expérience
des deux côtés de la barrière, c’est aussi une façon de diversifier d’autant plus sa sexualité, ses relations sexuelles :
« J’ai déjà dominé, j’ai apprécié d’être de ce côté-là de la mise en scène. Sembler avoir le pouvoir (quand il y a des scénarii) ou l’avoir totalement quand il s’agit d’improvisation. Pour ce qui
est d’être dominée, je n’ai eu que des aperçus, mais je dois avouer que je suis très attirée. Le fait de ne pas avoir eu de soumission intense (en comparaison au côté Domina) me rend la chose
bien plus attrayante que la domination.De manière générale je peux dire que je suis une Switcheuse. J’aime les deux côtés du jeu. Cela offre beaucoup plus de possibilité et la théâtralité n’en
est pour autant pas entachée. »
D’autres, au contraire, ont bien essayé de changer les « rôles » et finissent par trouver laquelle de ces positions a leur préférence. Une façon d’y aller à tâtons, de faire « à sa sauce », si je
puis me permettre une image des plus à propos.
La notion d’abandon
L’un des points qui est souvent revenu dans les réponses des madmoiZelles qui ont accepté de témoigner sur leur façon de pratiquer le BDSM et qui préfèrent qu’on les domine ont un point commun :
la notion de confiance entière à l’autre. Ça paraît logique : il faut être sûr que la personne avec qui on a ce genre de rapport n’ira pas trop loin, ou qu’on ira soi-même pas trop loin. C’est
presque comme le jeu qui consiste à se laisser tomber en arrière pour apprendre à faire confiance à la personne qui se doit de vous rattraper. L’une d’entre elles explique :
« Je ne saurais pas vraiment dire ce que ça [être dominée ou dominer] m’apporte, surtout du plaisir en fait. Le plaisir d’aller plus loin avec mon chéri, de lui faire assez confiance pour
m’abandonner à lui, et sentir que lui aussi me fait confiance. Lui avouer que ça me plairait qu’il m’attache m’a prouvé que l’on peut faire tomber des tabous. J’aime le sexe ! J’aime baiser ET
faire l’amour ! »
Une autre lectrice, qui n’a pour l’instant pratiqué le BDSM qu’en-dehors de toute relation amoureuse, est d’accord avec cette idée :
« Mes relations avec mes différents partenaires sont très profondes. La confiance étant une chose essentielle, il faut se dévoiler et accepter tous les aspects de l’autre. C’est assez sain en un
sens. Il n’y a aucun tabou, les limites sont verbalisées, parfois repoussées, mais jamais dépassées si ça n’est pas ce que les deux veulent. C’est pour ça que la confiance doit être totale et
qu’il faut connaître l’autre. Un non peut vouloir dire oui, mais il ne faut pas se tromper. Il faut sentir les besoins de l’autre. [...] Accepter de prendre la place du soumis ou de la soumise
est assez particulier. Il faut de la confiance. Toujours de la confiance. C’est primordial. »
En parlant de non qui veulent dire oui et de non qui veulent dire non : l’un des aspects les plus représentatifs du BDSM est le safeword, dont la lectrice qui avait rédigé un témoignage pour nous
raconter son rapport à ce genre de pratiques nous parlait en avril dernier :
« Le safeword, c’est le truc qui prouve que ce « Non, non » ne veut pas dire « Non, enfin si vas-y c’est le jeu » mais vraiment « NONONONONON ». Lors d’ébats comportant des contraintes et de la
douleur (mesurée), il n’est pas rare qu’on dise « Stop » mais qu’en fait, on ne le pense pas vraiment. Le safeword permet d’éviter ça, et ça peut être n’importe quoi, de préférence un mot un peu
rare ou incongru qui ne sortirait pas vraiment par erreur (et puis c’est toujours rigolo de crier « Kangourou » ou « Kamoulox » pendant l’amour). » [moi j’aurais choisi « bistouquette. J'aime
bien ce mot », note de Brigitte]
Le safeword peut par ailleurs être un geste (un « safegesture »). L’idée est d’en discuter avant et de se mettre d’accord sur un geste à reproduire en cas de cessation de prise de pied. Un peu
comme au Kem’s, sauf que nu-e-s.
Quels bénéfices en tirent les adeptes ?
Les bénéfices dépendent bien évidemment de la personne, de son ressenti, de sa propre personnalité. Pour me renseigner, j’ai entre autres lu 80 Notes de Jaune. Une scène m’a « marquée » : Summer,
l’héroïne, se fait violemment fesser lors d’une soirée spécialisée et, une fois la violence passée, elle ressent une sorte de plénitude absolue, de bien-être et d’étourdissement (comme si elle
avait bu trop de Manzana alors qu’elle tourne au Perrier). Et justement, une madmoiZelle a évoqué dans d’autres termes et avec d’autres sensations de la possibilité de ressentir du plaisir dans
une « douleur », tant qu’elle est voulue, tant qu’elle est consentie :
« Quant à la douleur… Elle est relative et teintée de plaisir. Oui une claque fait mal, tout comme se faire étrangler, tirer les cheveux ou pénétrer « violemment ». Mais c’est une douleur
recherchée, différente des autres, presque apaisante lorsqu’elle arrive (aaah le suspense avant que la claque n’arrive). »
Pour bon nombre des filles qui ont accepté de répondre à mes questions, le BDSM, la domination, la soumission et les jeux autour de cette douleur recherchée sont une énorme source d’excitation.
L’impression d’être à la merci de l’autre, ou que l’autre est à votre merci. Une lectrice explique que se faire dominer dans ses relations sexuelles est pour elle un moyen de décompresser, de
lâcher prise par rapport à son quotidien qu’elle aime contrôler. Une façon d’inverser la tendance, de se laisser faire, de ne pouvoir pas réellement maîtriser la situation. Une sorte d’exutoire,
d’oubli de soi, en quelque sorte :
« [...] je suis quelqu’un d’assez indépendant qui n’aime pas être soumise dans ses relations (amicales ou amoureuses), et qui a certain besoin de contrôle sur sa vie. En fait, je pense que le
fait de vouloir être dominée au lit est un moyen de faire abstraction de ce besoin de tout contrôler dans ma vie de tous les jours. »
Un lecteur a souhaité répondre à mon questionnaire : lui aime être soumis par sa compagne. Il aime être fessé, qu’elle lui tire les cheveux, qu’elle lui donne des coups dans les parties dans la
mesure du raisonnable et utilise des accessoires tels que des plugs, des cravaches, des menottes traditionnelles et des menottes pouce, des pinces à linge… Pour lui aussi, c’est un soulagement en
comparaison à la « vie quotidienne » :
« Après et pendant je me sens vraiment bien, vraiment à ma place. Toute cette frustration accumulé qui s’envole fait vraiment du bien. Ça fait du bien de ne rien maîtriser et de savoir que tout
va bien… »
Lui fait partie de ceux qui aimeraient appliquer cette façon de faire à sa vie de tous les jours. Il raconte par exemple que sa copine lui a récemment demandé de faire le ménage, lui expliquant
clairement combien de fessées il recevrait s’il ne faisait pas tout dans les temps. « Ça m’a beaucoup plu », conclut-il. Car on oublie parfois que le BDSM n’est pas qu’une histoire de sexe : ça
peut aussi se traduire par des ordres, une sorte de pression psychologique consentie, qui peut s’arrêter une fois que l’atmosphère sexuelle est retombée… ou pas du tout. Certain-e-s se sentent
prêts à mettre un peu de domination dans leur vie de tous les jours, et d’autres non, à l’image de cette lectrice qui aime être soumise dans le sexe, mais est fondamentalement différente
en-dehors des relations sexuelles avec des hommes (ou bien quand elle a des relations avec des femmes) :
« Quand je suis en couple avec un homme (je précise puisque je suis bi), lorsqu’on est en dehors du lit je m’aperçois que je ne suis absolument pas tactile, amoureuse ou non. Ça ne me dérange
absolument pas d’avoir les 2 mains dans mes poches, et marcher tranquille à côté de lui. Je n’ai pas de mots doux, de gestes doux, de regards doux. Je ne suis pas du tout démonstrative. En fait
je me comporte comme une bonne amie, genre « j’ai pas besoin de toi », ça en étonne plus d’un. Après au lit c’est le contraire, je suis carrément soumise. »
Une autre madmoiZelle raconte qu’elle est tellement différente au quotidien qu’elle en a été effrayée lorsqu’elle a réalisé que ses fantasmes tournaient autour d’une relation de dominant à
dominée :
« Quand j’étais plus jeune, ces fantasmes me faisaient peur et honte, je me disais que ca contrastait totalement avec mes idees féministes. Maintenant plus du tout,je sais que c’est dans un cadre
limite et établi par nous deux dans lequel on s’épanouit. On ne le fait pas à chaque fois et dans la vie au quotidien je suis tout sauf soumise. »
À lire les lectrices et le lecteur, ce qui ressort le plus, c’est la notion de respect de l’autre : une lectrice expliquait que, oui, elle se sent respectée quand elle se fait cracher au visage.
« Parce que c’est plus profond que ça, parce que je le veux », déclare-t-elle. « Je me sens respectée parce que je me respecte, parce que j’en ai envie et que l’autre est à mon écoute. »
Ce qu’on pourrait définir comme un rapport de force entre dominant-e et dominé-e est finalement une pratique sexuelle teintée de recherche du plaisir commun et d’excitation où les protagonistes y
vont parfois petit à petit, mais surtout sans jamais forcer leur partenaire. Tout semble n’être qu’une question de choix et d’hédonisme qui n’a pas toujours quelque chose à voir avec les clichés
qu’on entretient à son propos.
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