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Par maitresseroxanne
Mardi 6 août 2 06 /08 /Août 21:34

Parmi la multitude des jeux érotiques auxquels s’adonne l’humanité depuis qu’elle en a l’occasion, la fessée a une place à part, un rang privilégié, une aura particulière qui lui confère l’indulgence des moins aventureux et la reconnaissance des explorateurs érotiques. Son caractère gentiment méchant, à peine douloureux, tout juste punissant, un tantinet coquin, un chouïa transgressif suscitent une forme d’affection et de tendresse.

La fessée est en quelque sorte la petite chouchoute des jeux coquins, celle que personne n’a jamais franchement envie de critiquer et peut-être une des rares qui a toujours su se parer d’une évidente pointe d’humour.

Qu’est-ce qu’une fessée érotique ?

Il s’agit d’un jeu entre deux partenaires qui consiste pour l’un à molester le postérieur de l’autre et durant lequel chacun trouve émoustillement et plaisir. L’excitation sexuelle se retrouve à différents niveaux :

  • La soumission et la punition : elles sont au cœur des jeux BDSM car elles jouent à la fois sur le rapport de domination et sur la pratique sadomasochiste.
  • Le scénario : en cherchant à justifier cette réprimande, le couple élabore ainsi des histoires qui expliquent cette fessée. La servante qui n’a pas bien servi, l’étudiant qui n’a pas bien appris…
  • Le contact physique : les fesses étant une zone érogène de premier choix, celui qui reçoit la punition savoure ces caresses appuyées tandis que le partenaire qui inflige la correction entre en contact direct avec cette tendre zone sexuelle. De plus, dans la position classique de la fessée qui consiste le plus souvent à allonger le corrigé sur le correcteur, il est possible de laisser aller la main qui ne frappe pas vers d’autres contrées anatomiques…
  • L’ambigüité : Dans l’enfance, la fessée n’a aucun caractère de plaisir et est synonyme de punition désagréable. A l’âge adulte, une main qui entre en contact avec des fesses devient au contraire une forme de plaisir érotique. La fessée adulte joue donc sur l’ambigüité de cette frontière.

    Quelques accessoires pour punir un postérieur

    • La main : accessoire classique et qui a fait ses preuves, la main est le meilleur outil du débutant, car elle permet notamment un meilleur contrôle de l’intensité des coups… Une fois bien à plat, il n’y a plus qu’à l’abattre plus ou moins ardemment sur le derrière qui l’a méritée.
    • Le paddle : il peut être en bois, recouvert de cuir, de métal… Sa surface plane permet des tapes larges sur les fesses. Plus douloureux que la main, il faut savoir l’utiliser avec mesure, du moins pas plus que ce que votre partenaire peut endurer.
    • Le fouet Sensua de LELOLe fouet : Pour le claquage plutôt que la tape, le fouet existe sous plusieurs déclinaisons selon la puissance des coups que l’on veut infliger. Les lanières en cuir douce et très souples permettront d’être plutôt dans la solide caresse que dans la punition sauvage…
    • La cravache : Semblable à celles que l’on utilise pour faire avancer un cheval, plus rigide que les lanières d’un fouet même s’il existe là encore différents modèles, il faut savoir modérer ses élans et ne pas oublier qu’une tendre croupe humaine, tendre et rose n’a pas la résistance d’un garrot d’étalon de course…

    Certains fesseurs « professionnels » recommandent également des objets plus classiques du quotidien tels que brosse à cheveux, cuillère en bois, tapette à mouches… C’est-à-dire tout ce qui peut faire un peu mal, mais pas trop !

    Quelle zone fesser ?

    Le Derrière désigne une région du corps assez vague et il est important de ne pas aller se défouler trop férocement en dehors de la surface de jeu.

    De toute façon, rien ne sert de s’étaler, la zone érogène se limite à ce qu’on appelle la zone d’assise, c’est-à-dire cette partie molle et arrondie sur laquelle on s’assoit… En dessous, vous atteignez les cuisses et les nerfs sciatiques qu’il faut éviter de maltraiter, et au dessus, vous risquez de heurter le coccyx et les reins, ce qui est douloureux, absolument pas érogène et peu recommandé pour la santé.

    Les règles du « Spanker »

    Le terme de « spanker » qui signie « fesseur » en anglais est souvent retrouvé pour désigner les personnes qui pratiquent cette discipline. Les anglophones disposent de moult sites internet et livres sur le sujet et il existe plusieurs communautés d’adeptes.

    Ces experts en la matière, si vous veniez à en croiser, vous diraient que deux partenaires se fessent et se font fesser dans la joie et la bonne humeur à condition de respecter certaines règles.

    Tout comme la pratique des jeux BDSM dont la fessée est plus ou moins une branche, il est nécessaire de faire un contrat entre les deux parties qui définit les limites à ne pas dépasser et qui décrit les envies de l’un et l’autre en fonction des contextes (fessée en public ou en privé, avec accessoires ou sans…). Et pour sortir du jeu et revenir à la réalité à tout moment, un « safe word », mot magique qui stoppe tout, doit être préalablement établi.

    Quelques fessées célèbres

    La fessée est une pratique dont on trouve déjà trace au moyen-âge dans divers fabliaux érotiques et plus tard, à l’ère anglaise victorienne, dans de nombreuses gravures érotiques que l’on se passe sous le manteau… La fessée a donc une présence littéraire et artistique forte depuis déjà plusieurs siècles et a eu également ces instants de gloire plus récemment :

    • En littérature érotique : « L’éloge de la fessée » par Jacques Serguine, paru en 1973, ou « Histoire de la fessée, de la sévère à la voluptueuse » de Jean Feixas. Deux ouvrages qui se consacrent avec humour à une étude de cette pratique. Et si vous avez fait partie des lectrices et lecteurs de « 50 Nuances de Grey », vous avez pu goûter quelques passages de jolies déculottées, la fessée faisant partie de ce qu’Anastasia accorde à Christian dans son contrat de soumission…
    • En bd érotique : « L’art de la fessée » dessiné par le célèbre Milo Mannara et écrit par Jean-Pierre Enard nous fait suivre les aventures d’un homme et d’une femme adeptes de la fessée.
    • En chanson : Georges Brassens lui a dédié une chanson intitulée sans détour : « la fessée ». Plus récemment, Luce a également mis en musique sa vision de la fessée érotique dans une chanson du même nom.
    • Au cinéma : La plus belle apparition de la fessée dans le septième art est sans conteste dans le film américain de  Steven Shainberg « La Secrétaire » avec Maggie Gyllenhaal qui se prend une franche et splendide correction. De quoi vous donner peut-être envie de vous initier vous-même à ce jeu culotté !
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Par maitresseroxanne
Mardi 6 août 2 06 /08 /Août 10:22

1098050 432749280167490 372728189 n L’humiliation nécessite que la soumise accepte son état d’asservissement. Cette acceptation est plus ou moins importante, mais toujours réelle et compromettante. La douleur ressentie lors d’une scène d’humiliation est donc avant tout psychologique, même lorsque le procédé d’humiliation provoque également une souffrance physique.

Pendant le déroulement de la scène, la soumise peut toujours justifier son abdication par l’utilisation de la contrainte ou de la force, même si sa résistance n’a été que symbolique.
Si d’autre part il n’y avait pas une complaisance coupable de la soumise, elle pourrait jouer à la victime et recueillir ainsi une sympathie légitime. Au contraire, l’humiliation l’oblige à reconnaître sa position soumise et la légitimité de son abdication.

 

Un exemple : vous ordonnez à votre soumise de relever sa jupe et de se mettre à quatre pattes, les fesses à l’air, au milieu du salon pour recevoir une fessée. Elle est humiliée par les mots que vous prononcez, par la perspective du déshabillage, par l’obscénité de la posture, par le contenu enfantin de la menace.


Comme votre emprise sur elle est importante, elle sait qu’il lui faut obéir sous peine de représailles plus sévères. Par ailleurs, son amour et la vénération qu’elle doit avoir à votre égard lui interdisent moralement de se rebeller.
Elle va donc s’exécuter et obéir à votre ordre : après l’humiliation des mots, voici maintenant réalisée celle des actes.


Avec la fessée vient maintenant une seconde série d’avilissements. Sous vos claques, elle se sent rabaissée au niveau d’une petite morveuse, elle se sent ridiculement sensible sous la douleur (”pleurnicharde!”), et absolument honteuse si, comble de sa déchéance, le traitement provoque un épanchement de cyprine (ou une érection pour un soumis).

 

Sa situation est alors désespérée, car elle réalise à la fois sa lâcheté et son impuissance.
- Lâcheté car se révolter montrerait qu’elle n’est pas capable de supporter une petite fessée, châtiment fantaisiste, et que vous êtes trop fort pour elle.
- Impuissance car désobéir franchement l’amènerait soit à s’exposer à des traitements encore plus douloureux, soit à renier l’affection qu’elle vous doit et celle que vous lui accordez.


C’est là tout l’intérêt du procédé humiliant : le fait d’accepter *une seule fois* vos caprices la rend coupable, à ses propres yeux, de faiblesse, et puisqu’elle est coupable il est naturel qu’elle soit punie.
Les punitions suivantes seront infligées pour un autre motif que ses propres sentiments envers elle-même, mais elle les acceptera surtout pour se punir d’avoir abdiqué devant votre volonté, et cette nouvelle soumission ira renforcer son sentiment de lâcheté : le cercle vicieux est engagé !

En vous obéissant, la soumise n’accepte pas seulement d’exécuter *un* certain ordre, elle accepte virtuellement d’obéir à *tous* vos ordres futurs, et chaque geste d’obéissance de sa part sous–entend qu’elle vous obéira encore et encore, toujours plus docilement.

 

Ce quasi-automatisme du procédé peut paraître séduisant, mais il cache un écueil redoutable pour le dominant novice.
En effet, l’humiliation ainsi introduite provoque une escalade que le dominant doit absolument contrôler pour l’accompagner d’une progression sur d’autres plans.
La domination est un phénomène complexe qui demande d’agir simultanément sur plusieurs niveaux : une soumise qui ne subirait que de l’humiliation aurait vite le sentiment qu’elle est réellement méprisée par son dominant et qu’elle lui est indifférente.


C’est l’attention délicate qui le dominant lui apporte en la punissant qui la rassure, puisqu’elle voit qu’il prend un certain plaisir grâce à elle. Son asservissement prendra alors une signification précise. C’est au dominant de maintenir un équilibre entre le plaisir d’humilier ou d’avilir (qui établit une frontière infranchissable entre le dominant et sa soumise) et des punitions données avec enthousiasme (qui renforcent la sympathie de l’un et le respect de l’autre)
 


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Par maitresseroxanne
Mardi 6 août 2 06 /08 /Août 10:04

Le godemiché est un objet très ancien, il apparaît dans la littérature latine au II ème siècle avant J.-C. 

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De là à y attacher un harnais pour plus de confort, 
il n'y a qu'un pas que les adeptes des jeux SM ont franchi allègrement. 
Les premiers godemichés étaient en pierre, bois ou cuir. 
Etymologiquement on trouve des traces dans le catalan en 1409 
de godomacil pour cuir de Gadamès ou de Gaude mihi,
 réjouis-moi en latin.oureux on consommera beaucoup de cette racine. 
La femme encourageant son homme afin qu'il bande plus dur 
et plus longtemps et elle, se sentira toute excitée 
d'avoir avalé cet aphrodisiaque puissant. 
La nuit sera chaude car les mécanismes de la jouissance 
sont autant dans l'esprit que dans le corps.es est une 
métaphore sexuelle à peine déguisée.

Le godemiché est un substitut du pénis

Le godemiché est un substitut du pénis masculin et à ce titre, 
il est objet de domination. 
Les maîtresses apprécient particulièrement le gode ceinture, 
car placé sur le vagin, il permet des sensations très agréables 
de frottement et de titillation tout en sodomisant le soumis 
ou en engodant la soumise.

 

Certains godes ceintures sont munis d'un gode épais, 
mais pas très long pour stimuler la dominatrice qui trouve 
aussi son plaisir dans cette action. Il est fixé par des lanières de cuir 
ou par des élastiques, parfois l'objet est composé de toute 
une culotte de cuir

Il y a des harnais à deux lanières pas très confortable, 
car l'objet peut glisser et pénétrer sous un mauvais angle. 
Le harnais à trois lanières est plus performant,
 il y a une lanière qui passe autour de la taille 
et les deux autres enserrent chacune une cuisse,laissant libre l'anus et les parties génitales. 
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Ces harnais ont une meilleure stabilité, 
mais l'idéal étant le godemiché intégré à des vêtements,
 il est plus pratique d'utilisation. La partie virile est en caoutchouc plein, 
il y en a de différentes épaisseurs, de diverses longueurs. 
Certains sont amovible, ce qui permet une éducation progressive 
avec différentes dilatations en changeant à loisir la partie godemiché. 
Le pénis de latex a parfois des formes très 
suggestives avec le gland bien dessiné ainsi que les veines.
Il peut être de couleur noir ou chair, on en voit même des fluos 
apparaître sur le marché.

 

Le gode ceinture

Le gode ceinture est un objet d'adoration des soumis et soumises. 
Leur simple vue excitant leur libido, sachant l'utilisation 
qui va en être faite. 
Comme dans les jeux SM beaucoup de choses passent par l'esprit, 

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l est un support parfait à l'excitation et à la domination. 
Les dominatrices obligeant leurs soumis à lécher ce gode
 comme s'il s'agissait d'un pénis en érection. 
Ceci afin de briser leur résistance et de rendre ces esclaves dociles. 
De plus cela permet de lubrifier le gode avant usage. 
Le cinéma X s'est emparé de cet objet à fantasmes. 
Il est utilisé dans de nombreux films. 
L'héroïne portant un gode ceinture pour enculer ses victimes 
mâles ou femelles dans les positions les plus hardies. 
Il est fort à parier qu'à l'issue du Festival de Cannes,
 lors de la remise des Hot d'Or,
 l'actrice primée aura abusée de cet harnais.

 

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Par maitresseroxanne
Samedi 3 août 6 03 /08 /Août 14:49

Une Kajira (masculin kajirus) désigne une classe fictive de femmes-esclaves dans les Chroniques de Gor, série de John Norman dans laquelle il décrit une société très hiérarchisée et esclavagiste, librement inspiré

e des civilisationsantiques. Par extension, le terme désigne également les femmes ayant délibérément choisi de vivre une relation basée sur les écrits de Norman et se rapprochant ainsi du BDSM.

Kajira est le terme générique qui désigne les esclaves de Gor. Certaines soumises de la communauté BDSM, se considérant comme des esclaves et adeptes du mode de vie goréen, se désignent elles-mêmes comme des kajirae. L’expression la kajira, dans la langue goréenne dite « lingua franca », signifie « je suis une esclave-femelle ». C’est l'une des rares locutions en langue goréenne que l'on trouve dans les romans du cycle de Gor.

Le mot est habituellement présent sous la forme féminine kajira (au plurielkajirae), puisque la plupart des esclaves goréennes sont des femmes ; les formes masculines correspondantes sont kajirus et kajiri (suivant les règles de la première et deuxième déclinaison latine pour le nominatif) La formulation kajiras Norman, mais elle est parfois employée par d'autres écrivains.

 

Certains aspects de l'esclavage Goréen décrits dans les livres de la chronique de Gor - tels que la posture d’attente à genoux dite Nadu,  ainsi que les autres postures de soumission et la coutume existant dans le nord de la zone tempérée de la cité-état, selon laquelle les vêtements de la kajira doivent laisser à découvert ses parties intimes, afin que l’accès à son sexe et à ses seinshistoire d'O, maintenant devenu un classique. Le symbole "kef" gravé sur la cuisse gauche des kajirae n’est pas sans rappeler le cruel supplice d’O que son maître, sir Stephen avait fait subir à son esclave de plaisir en la marquant au fer rouge, à ses initiales, imprimant ainsi de manière indélébile son nom dans la chair tendre de ses globes fessiers. Dans les deux œuvres la prostitution des filles et les châtiments corporels les plus sauvages, tels la flagellation, font partie intégrante du dressage des esclaves femelles. Pour les mâles de Gor il est naturel d’offrir leur favorite à un hôte de passage qu’ils souhaitent honorer, ils n’admettraient pas qu’une kajira refuse de prodiguer ses faveurs et la châtieraient impitoyablement le cas échéant. Mais il est rare qu’ils aient à sévir, tant les kajirae ont admis dès l’enfance leur nature inférieure. Mais contrairement aux esclaves de Gor, l’héroïne d’histoire d’O est née libre et doit sans cesse renouveler à son maître ses vœux de servitude volontaire : Chaque fois qu’elle livre son corps aux grossiers appétits de ses violeurs ou qu’on lacère sa chair à coup de fouet, c’est comme si elle entrait en religion, d’où l’aspect très ritualisé des épreuves initiatiques qui prennent la forme de cérémonies interminables et inutilement cruelles. Pauline Réage ne s’est pas contentée du marquage au fersoit toujours librement offert à son maître, symbolisant ainsi sa docilité et sa constante disponibilité, sans que rien ne s’oppose aux désirs impromptus et impérieux de son maître, ni une improbable dérobade de la fille, ni l’obstacle du moindre voile si arachnéen fut-il — ont probablement été influencés par le roman érotique pour sceller le consentement de son esclave, elle a également imaginé de l’anneler, c'est-à-dire de percer les lèvres de son sexe d’un anneau pour y suspendre un disque (le triskell) proclamant une totale soumission à son tourmenteur adoré. Histoire d’Opiercing intime, dont la pratique jugée barbare à l’époque (et parfois confondue avec l’infibulation) est devenue le passage obligé de l’initiation des adeptes du BDSM avant de se banaliser dans tous les milieux et de devenir un accessoire érotique quasiment dépourvu de toute référencemasochiste. Rappelons que les kajirae de John Norman ignorent le piercing des lèvres vaginales aussi bien que celui des tétons quoiqu’en pensent certaines adeptes des jeux Goréens encore imprégnés de culture BDSM[ est pour beaucoup dans la vogue actuelle du classique.

 

Histoire

Dans la pensée goréenne, les hommes et les femmes sont des animaux avec des qualités génétiques modelées pendant des milliers de générations successives par une sélection naturelle et sexuelle car les Goréens croient qu’il est dans la nature de l’homme de posséder et dans la nature de la femme d’être possédée. Dans la mythologie Goréenne, il est rapporté que les hommes et les femmes avaient à l'origine les mêmes droits, jusqu'à ce qu'éclate une guerre. Les hommes vainquirent, et asservirent les femmes. Les Goréens dans leur simplicité, considèrent catégoriquement que l’homme est naturellement libre alors que la femme est par nature, esclave. La femme comme l’homme est le produit de l’évolution et, comme l’homme, le résultat complexe, non seulement de la sélection naturelle, mais aussi de la sélection sexuelle. La sélection naturelle suggère que la femme qui souhaiterait appartenir à un homme, avoir des enfants, s’occuper d’eux, les aimer, aurait un avantage à la longue, du point de vue de la survie, sur la femme qui ne s’intéressait pas aux hommes et ne voudrait pas d’enfants. L’homme tend à choisir statistiquement une femme intelligente, aimante et belle. Ainsi les hommes ont effectivement sélectionné un type particulier de femme, plutôt soumise et obéissante.

De même naturellement, dans la mesure où elles ont pu choisir, les femmes ont sélectionné les hommes intelligents, énergiques et forts. Rares sont les femmes qui, malgré la propagande, désirent des hommes faibles et féminins. Ces hommes, de toute manière, ne sont pas ceux de leurs phantasmes sexuels.

 

Catégories d’esclaves

Certaines kajirae seront éduquées, tandis que d’autres esclaves affectées à des tâches dégradantes ne le seront jamais. Certaines vont nues, d’autres sont vêtues de cuir ou de fourrures. Le choix de leur habillement est souvent lié aux préférences de leur Propriétaire, mais elles sont généralement habillées pour plaire aux hommes.

Ce sont les Acheteurs ou les Propriétaires qui décident de quelle façon chaque esclave sera utilisée mais il arrive souvent, qu’une esclave de plaisir, par exemple, soit achetée dans une famille et qu’au moment de son introduction dans un autre groupe, elle soit considérée comme une barbare le temps que les autres l’acceptent comme étant leur sœur. Si elle reste dans la même famille, elle deviendra ce que le Propriétaire voudra faire d’elle, elle ne peut qu’émettre une préférence.

Il existe deux grandes catégories d’esclaves : les esclaves de plaisir et les esclaves de tour. Ces deux kajirae se distinguent facilement selon la position qu’elles prendront. En nadu (cuisses écartées) pour les esclaves de plaisir et en tower (cuisses serrées) pour les esclaves de tour. La position détermine la fonction principale de l'esclave et non sa disponibilité pour tous qui dépend du fait qu’elle est ou non vierge. En réalité une esclave de plaisir n’est pasdispensée du service de table et des tâches domestique que tout maître est en droit d’exiger d’elle et une esclave de tour pourra être requise pour des services sexuels selon le caprice de tout homme libre.

 

L’esclave de plaisir :

 

C’est une esclave éduquée qui s’agenouillera les cuisses écartées (par respect elle les resserra devant une femme libre). Son corps a appris à bouger inconsciemment de façon à plaire aux hommes, cette habitude est ancrée dans le moindre de ses mouvements. Le Plaisir n’est pas simplement synonyme de sexe mais des plaisirs au sens large tel que la danse, la musique… un peu à la manière des Geishas japonaises.

Sa principale fonction est cependant la servitude sexuelle au bénéfice de son Maître, elle est en quelque sorte vouée à l’art du sexe. Le terme “esclave de plaisir” englobe la grande majorité des filles asservies de Gor. Celles qu’on désigne expressément ainsi sont des esclaves spécifiquement formées aux techniques érotiques. Une véritable esclave de plaisir connaît les positions de la kajira, pratique des danses lascives, sait comment faire l’amour à un homme et l’amener à l’extase, comment le masser et le baigner, mais doit aussi à l’occasion faire cuire les aliments et servir les repas. Une esclave de plaisir appartient corps et âme à son Maître, elle vit avec lui dans sa maison et il peut la réserver à son usage sexuel personnel exclusif (bien que la plupart soient régulièrement offertes aux invités auprès desquels elles doivent se prostituer - une esclave n’a pas plus de valeur qu’une pièce de mobilier faisant partie intégrante du patrimoine de son propriétaire!). Cependant, c’est à cette position de dépendance absolue qu’aspirent de nombreuses kajirae, dans l’espoir d’une existence relativement confortable, par rapport à la vie des autres esclaves.

 

L’esclave de Taverne :

 

L’esclave de taverne est probablement celle qui possède le grade le plus élevé parmi les esclaves de “plaisir”. Elle sert à table dans les tavernes des villes, danse pour les clients, doit se tenir disponible et prête à tout usage sexuel dans les “alcôves” de la taverne et ne pas hésiter à s’agenouiller dans la position d’esclave de plaisir pour s’offrir à qui désire user de ses charmes. Un propriétaire de taverne emploie des esclaves pour attirer la clientèle et perpétuer la coutume et il n’achètera et n’emploiera que les filles les plus belles et les plus attirantes sexuellement. Naturellement, elles ne doivent espérer aucune récompense ni même aucun remerciement pour leurs prestations, ce sont des esclaves et leur tâche est de prodiguer leur force de travail et de se prostituer pour le plus grand profit de leur Maître – le propriétaire de la Taverne ! L’Esclave des tavernes à Paga se voit attribuer à peu près les mêmes fonctions que la fille de taverne, mais elle les exerce dans les tavernes à paga. Le Paga est la boisson des classes modestes et les filles des tavernes à paga sont souvent moins belles et moins habiles aux jeux de l’amour que les filles de tavernes plus huppées.

 

La fille d’exposition :

 

C’est une esclave dont la fonction première est d’être exposée pour sa beauté et pour afficher la position sociale de son Maître, elle sera souvent enchaînée à un mur ou à un meuble comme élément décoratif. Elle apporte la preuve de la richesse de son Maître et de l’éducation raffinée qu’elle a reçue, ce qui valorise son propriétaire. Plusieurs esclaves d’exhibition peuvent être enchaînées ensembles dans le coffle pour être présentée en public, ainsi le Maître peut faire étalage de la beauté de son cheptel.

 

L’esclave de Passion :

 

C’est une esclave qui a été sélectionnée ou capturée pour une raison très particulière ou une caractéristique originale qui peut être sa beauté, son tempérament de feu, la forme de ses lèvres ou encore la taille de ses seins, ou tout autre trait spécifique. Elle vit en cage et sera généralement utilisée pour la reproduction. Elle fait partie du groupe plus large des esclaves exotiques qui sont souvent éduquée spécialement pour développer une particularité rare. Certaines sont élevées en captivité sans jamais avoir vu d’Homme et leur virginité sera vendue à prix d’or.

 

La fille à pièce :

 

Tout comme les prostituées sur Terre, elle monnaie ses faveurs, la seule différence est qu’on peut la posséder pour presque rien, une simple pièce de monnaie, et que sur la transaction aucune somme d’argent ne lui reviendra. La fille à pièce, qu’on reconnaît à la tirelire attachée à une chaîne autour de son cou, avec une cloche dont le tintement rythme ses pas de péripatéticienne, est jetée dans les rues au crépuscule, avec l’obligation de rapporter de l’argent à ses Maîtres, en mettant son corps en vente pour divers services sexuels. La satisfaction du client est garantie, en cas de réclamation il serait remboursé par le Maître, car la fille ne peut pas toucher aux pièces de monnaie qui sont glissées dans sa boîte. Dans l’éventualité où ses prestations n’auraient pas été à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’une fille de joie, l’esclave fautive serait cruellement châtiée et impitoyablement fouettée. Bien que l’habileté aux jeux de l’amour des filles aux machines à sous soit généralement médiocre, quelques-unes ont réellement beaucoup de talent. Parfois, pour punir certaines esclaves privées qui ont désobéi, on les envoie dans la rue, se prostituer avec une tirelire autour du cou.

 

L’esclave de Message :

 

Les esclaves de message sont utilisées pour transmettre des messages secrets. La tête de la fille est d’abord rasée avant qu’un texte soit tatoué sur son cuir chevelu. On attendra que ses cheveux repoussent avant de l’envoyer au destinataire du message. À son arrivée, sa tête sera rasée à nouveau pour révéler le texte. Après que le destinataire en ait pris connaissance, un médecin utilisera des aiguilles pour l'effacer. La fille est généralement illettrée (de même que la grande majorité d’esclaves), ce qui offre toute sécurité et elle sera habituellement offerte au destinataire qui devra assurer sa subsistance.

 

La fille de bain :

 

Il s’agit d’une esclave qui est affectée aux bains publics ou privés. Elle porte habituellement une chaîne et un collier plat, sur lequel sont inscrits son nom et le tarif de ses services. Vêtue d’une serviette, sans rien d’autre sur elle, elle a pour mission d’œuvrer au plaisir des hommes libres. Elle les aide à prendre leur bain et doit également se tenir disponible pour les services sexuels qu’on exigera d’elle. Ses cheveux doivent être coupés courts pour éviter que l’eau ne les abîme. Parfois elle enveloppe sa tête d’une longue et large courroie de cuir, entourant le sommet de son crâne comme un turban. Comme la plupart des filles de sa catégorie elle est bonne nageuse et on dit d’elle qu’elle est plus à l’aise dans l’eau qu’un poisson chantant de Cosian. Parfois elle nage dans la piscine en faisant mine de s’échapper, mais elle est toujours rattrapée et évidemment, elle se laisse rejoindre volontairement car il s’agit d’une nageuse émérite.

L’esclave de Tour :

On dit « tour », en référence aux maisons cylindriques des goréens. Elle s'agenouille les cuisses fermées. Elle se rencontre dans quelques villes de Gor. Ses fonctions sont essentiellement domestiques dans les appartements des Cités.

 

L’esclave de ville ou d’état :

Possession de la ville, les tâches de cette esclave consistent à veiller au bien-être de la ville elle peut être affectée à la cuisine, aux soins des enfants, à l’entretien des appartements, des vêtements et diverses tâches ménagères. Cependant, elle peut aussi être utilisée pour son habileté aux pratiques sexuelles, on l’offre aux gardes, parfois aux esclaves masculins et surtout aux hommes Libres étrangers afin de les persuader des de faire allégeance à la Cité. Renommées pour leurs services, les esclaves d’état atteignent souvent des prix élevés lorsqu’elles sont vendues dans le secteur privé.

L’esclave du pauvre :

C’est le destin final de presque toutes les esclaves. La Caste Rurale des hommes Libres, ainsi que d’autres hommes modestes, n’ont habituellement pas les moyens de s’offrir des esclaves, mais les kajirae vieillissent et perdent leur beauté, elles sont alors déclassées et revendues à bas prix pour l’usage des Basses Castes, voir des esclaves masculins.

 

La barbare :

Elle est native de la Terre ou bien il s’agit donc d’une fille qui a été capturée dans une région ou une ville éloignée. Les femmes de la Terre sont considérées comme des esclaves par nature car elles n’ont aucune Pierre de foyer. Elles ont la réputation de faire partie de la catégorie la plus basse et d’être des esclaves au tempérament volcanique. Elles sont généralement qualifiées de barbares parce qu’elles ignorent tout de Gor et qu’on doit même leur apprendre à parler la langue Goréenne. Il existe très peu d’exemples de filles originaires de la Terre qui soient un jour affranchies sur Gor. Les agents des Prêtre-Rois et des Kurii font régulièrement des incursions sur Terre pour capturer de nombreuses femmes qui seront esclaves sur Gor.

La première fille :

Est désignée par le Maître pour surveiller et éduquer les autres esclaves. Elle règne en Maîtresse quand les Libres ne sont pas présents mais elle est totalement assujettie aux Libres. Habituellement, les autres esclaves vont l’appeler Maîtresse et elle possède certains droits sur eux. Ce qui ne signifie pas qu’elle a été affranchie.

 

Les postures

 

Les hommes de Gor attendent traditionnellement d’une kajira bien élevée qu’elle soit capable de prendre instantanément une grande variété de postures soumission, ou de punition suivant le cas, et puisse exécuter une série de commandements brefs et impérieux, comme on attend d’un cheval qu’il se mette au trot ou au galop aux ordres de son cavalier, sans qu’il soit besoin d’utiliser la cravache.

Quand la Kajira se met à genoux, il est d’usage qu’elle se tienne à quelques pieds de son Maître et qu’elle respecte une distance symbolique, imposée par la conscience de son infériorité et de son statut d’esclave, la plus importante valeur inculquée par le monde dans lequel la Kajira évolue. À cette distance elle sera sous les yeux de son Maître qui aime l’avoir à portée de main, docile et disponible. Toutefois elle ne doit pas se tenir trop près de lui, car il pourrait la trouver provocante ou aguicheuse, comme si elle trahissait un désir secret ou explicite d’être violée. Le cas échéant, aucun homme libre n’hésiterait à culbuter en public une Kajira agenouillée devant lui, mais il faut que l’initiative vienne de lui et non de la fille.

Spontanément la kajira prend la position d'agenouillement qui correspond au type de servitude qui lui est réservé. Ainsi, les esclaves de tour et les esclaves de maison prendront une position spécifique, différente de la position prise par l’esclave de plaisir. Lorsque le Maître souhaite que sa kajira prenne une position différente de sa posture habituelle, il lui indiquera spécifiquement quelle position adopter. Il peut commander à une esclave de tour ou de maison de se mettre en position d’esclave de plaisir, ou encore à une fille qui doit être punie une position disciplinaire. Dans ce cas elle doit demeurer très droite et ne pourra se soulever sur les talons ou tourner la tête sans demander l’autorisation de bouger.

La posture typique que l’esclave de plaisir goréenne doit adopter pour s’offrir sexuellement, ou simplement pour montrer un dévouement total à son propriétaire, se nomme nadu. La Kajira s'agenouille et s’assoie sur les talons, elle ouvre plus ou moins largement les cuisses, selon les différentes cultures du monde de Gor, rentre le ventre et bombe le torse pour faire saillir les seins. Elle garde la tête haute et les yeux baissés, les mains sont posées sur les cuisses, les paumes tournées vers le haut. Elle peut aussi croiser les bras derrière le dos. Pour signifier sans ambiguïté qu’elle s’offre à lui, l’esclave doit prendre la posture face à son Maître et lui présenter ses parties génitales dont l’accès lui est offert, en entrouvrant les cuisses. Pour éviter toute vulgarité, le geste doit être furtif et discrètement suggestif. À noter qu’en l’absence du Maître, adopter le Nadu consiste à s'offrir à tous les hommes (libres) présents et pas seulement à celui qui est en face de la fille qui lui dévoile son intimité.

Néanmoins, une position assez distincte s'applique dans des conditions plus modestes. Tower est également une posture agenouillée, dérivée de la position Nadu, principalement utilisée par les esclaves domestiques, les esclaves masculins, ou généralement les voiles blancs, considérées par les Goréens comme plus modestes. L'esclave s’assoie sur ses talons, les genoux joints et le corps bien droit. Elle maintient la tête haute et les yeux baissés, les mains sont posées sur les cuisses, paumes tournées vers le bas. Les jambes fermées interdisent symboliquement tout accès aux parties génitales - symbole d'ailleurs fort, aux yeux de certains Maîtres ou marchands.

 

Une autre position très représentative de la soumission de l'esclave dans le monde de Gor est celle nommée Bara , mot qui signifie « ventre » dans la langue de Gor. La Kajira s'allonge à terre sur le ventre, la tête contre le sol et le visage tourné vers la gauche, mains croisées dans le dos. Dans cette position l’esclave croise aussi les chevilles et garde les jambes droites, prête à être ligotée. Elle sera attachée et laissée aux pieds de son Maître ou bien transportée ailleurs. Dans cette position, elle peut aussi rendre hommage à son Maître en lui embrassant les pieds et en les léchant doucement, affectueusement. Cette posture est parfois également utilisée comme punition.

Ces positions sont les principales que la Kajira doit connaître. Mais il en existe d’autres, comme celle du Fouet , économisant le temps d'un maître punissant une esclave peu docile; Sula , posture universellement reconnue dans Gor et surtout utilisée à des fins d'entraînement ou de punition. D'autres postures contribuent au travail d'aliénation, appliqué de par l'environnement Goréen aux kajirae, comme Lesha , consistant à présenter le cou de l'escalve pour y attacher une laisse; ou encore "She Quadruped", incorrectement appelé "She-sleen" par certains adeptes de jeu de role, qui oblige l'esclave à se comporter en tout point comme un vulgaire animal (un Sleen étant un animal dans Gor), et destinée à faire comprendre à la Kajira qu'elle est asservie - surtout les Ubaras, reines déchues, ou les femmes que les Goréens sont dits rapporter de la Terre.

Les commandements

Il existe des ordres simples : Harta (plus vite), Veck (debout), Kara ( tourne sur toi-même) et d’autres plus subtils, comme Will Bond et Gag Law, laissant l'esclave dans une sorte de bondage "virtuel" (Honor Bondage), Placate, où la kajira est en général en position Nadu aux pieds de la personne libre. Ensuite l'esclave se penche sur les pieds, commence à les lécher, les embrasser et les caresser, poursuivant son travail en remontant sur le corps du Maître, lui donnant du plaisir avec les lèvres, la langue et les mains en utilisant au mieux ses capacités. Les hommes vivant dans Gor ont aussi tendance à parfois ordonner à leur Kajira de "parler comme une esclave", c'est-à-dire, de la faire parler à la 3epersonne pour se désigner. Cette pratique, plus une punition qu'une règle absolue, a aussi tendance à participer à l'aliénation d'une esclave débutante.

 

Le marché aux esclaves

 

Presque chaque ville a sa propre Rue des Marquages, une rue ou une zone réservée aux ventes d’esclaves et d’articles liés à l'esclavage. La saison la plus favorable pour le commerce des esclaves est le début de l'été, pendant les cinq jours d’une fête désignée dans de nombreuses villes sous le nom de Régal d'Amour. Les esclaves peuvent être vendues aux enchères ou dans des ventes privées.

Les ventes d'esclaves sont pour les Goréens, une vraie institutions. La caste des Marchands, ainsi, possèdent le groupe des esclavagistes; et chaque vente est souvent accompagnée de diverses attractions et de rituels concernant les esclaves.

Au cours des ventes d’esclaves aux enchères, les filles mises en vente sont exposées au public sur une estrade où les acheteurs peuvent les inspecter, les toucher, leur faire prendre la pose et s’exhiber. Les filles sont toujours vendues nues, bien qu'il soit possible de commencer une enchère avec une esclave habillée, pendant le déroulement de l'enchère les vêtements sont obligatoirement enlevés. Cet effeuillage lascif a pour but d’attirer la foule et de faire monter l'excitation des acheteurs potentiels et, par voie de conséquence, les prix. On dit que seul un imbécile achèterait une kajira vêtue. Selon la tradition, la tribune où trône l’esclave mise à l’encan est en bois, de forme arrondie et de la sciure est habituellement répandue sur les planches. Les 

prix fixés au départ, sont inscrits au crayon gras sur la peau nue des filles offertes à la concupiscence du public, généralement sur le sein gauche.

Des étiquettes colorées avec un numéro peuvent également être attachées aux colliers des filles exposées. Les étiquettes blanches signifient qu'une fille "est retenue" pour un acheteur éventuel et une étiquette rouge que la fille "a été vendue." Quelques étiquettes colorées peuvent également être attribuées à certaines classes ou catégories d’esclaves. Une étiquette brune peut être accrochée sur une esclave de bas niveau comme une esclave de travail et une étiquette d'or sur une esclave de plaisir, ou une danseuse.

Rites de Soumission

Les rites de soumission sont nombreux et variés, et marquent la transition de l'état "libre" vers l'état "asservi". Il peuvent aller de la simple mise en place d'un collier dans une chaîne à une cérémonie d'asservissement variant selon les régions. Dans l'ancienne Tharna, ces rites étaient souvent très élaborés et représentatifs d'un asservissement "noble". Il consistaient à dévêtir et à attacher la captive avec des cordes jaunes et à l’exposer sur un tapis écarlate (le jaune étant le symbole de l'amour et de la soumission féminine, l'écarlate du tapis celui du sang, de la passion). Celui qui avait capturé la jeune femme mettait alors son épée sur sa poitrine et prononçait la formule sacramentelle de l'asservissement. C'étaient les derniers mots qu'elle entendait en tant que femme libre :

« Pleure, libre jeune fille

Souviens toi de ta fierté et pleure
Souviens toi de ton rire et pleure
Rappelle toi que tu étais mon ennemi et pleure
Maintenant, tu es ma captive impuissante
Rappelle toi que tu t'es dressée contre moi
Maintenant tu es étendue à mes pieds
Je t'ai liée avec des cordes jaunes
Je t'ai placée sur le tapis écarlate
Ainsi suivant les lois de Tharna je te proclame mienne
Rappelle toi que tu étais libre
Sache que tu es à présent mon esclave

Pleure jeune esclave »

— John NormanLe Banni de Gor

 

Il est également mention d'autres rites d'asservissement plus ou moins différents dans quelques livres, sachant qu'ils restent très variés et peuvent radicalement changer d'une Caste à l'autre, d'une Cité à l'autre. Certaines cultures pratiquent ces rites avant l'entraînement en tant que tel de l'esclave; plus rarement, d'autres au contraire, sont effectués après un certain dressage.

Dressage des esclaves

 

La plupart des futures kajirae vivent une certaine période plus ou moins libres. Dans le cas des personnes dont la liberté a été déchue, ou des barbares, une liberté naturelle était établie avant l'acte d'asservissement ou le rapt qui change la condition de ladite personne. Les kajirae 'naturelles', nées dans Gor esclaves, sont souvent traitées pendant leur enfance et leur adolescence comme les enfants du propriétaire. Dans tous les cas, un conditionnement préalable, ou suivant un asservissement est considéré comme nécessaire, l'esclave n'étant pas accoutumé à un tel changement.

Le conditionnement est subtil autant que grossier, car il ne se limite pas à la combinaison d’un système de punitions et de récompenses; on inculque également aux jeunes femmes une image et une conception négative, voire aliénée, d’elles-mêmes, ce qui joue un rôle crucial dans l'intégration de l'apprenti(e) esclave dans le monde goréen. Cela commence, sous une forme rudimentaire, pendant une courte période de leur éducation. Pendant une première phase, les élèves esclaves ne font que rester à genoux, pendant plusieurs heures par jour, devant un miroir, ne portant que leur collier. Le but est, du moins pour un Goréen, de les accoutumer à leur position. Pendant la seconde période, généralement aussi longue, elles doivent en plus répéter la phrase rituelle «Je suis une esclave.»…, qui traduit en Goréen donne, La Kajira)

Leur éducation est ensuite plus subtilement complétée; dans les caravanes, seuls les apprentissages les plus rudimentaires sont donnés, surtout aux esclaves barbares et nouvellement introduits dans le monde. Il est coutume pour l'acheteur de déterminer le niveau d'éducation de l'esclave; de plus, la plupart des cités possèdent des établissements de dressage, plus raffinés et dont l'éducation est plus approfondie. L'éducation d'un esclave dépend de sa fonction future. Un esclave exotique sera entrainé(e) dans les arts de la dance et de l'amour; un esclave domestique sera plus apte à s'occuper du ménage dans une maison. Le dressage et l'éducation d'un esclave goréen reste déterminant, dans la valeur ajoutée à la beauté et l'intelligence innée de la kajira.

Valeur du collier

 

D'une façon similaire à des pratiques BDSM, le collier de la kajira porte aux yeux des Goréens et aux siens une valeur : il exprime sa soumission, ainsi que son propriétaire, d'une façon temporaire (contrairement au marquage). Le collier possède néanmoins une fonction d'aliénation de la kajira, la faisant se considérer comme un animal ou un simple bien. Généralement, la mise en place du collier donne lieu à une cérémonie (se réferer à la partie Asservissement); en plus d'imprimer la marque de la société Goréenne considérée, ce rituel agit comme un trauma pour la kajira, ayant pour but de lui faire ressentir son esclavage aux yeux de la communauté encore plus profondément.

Le collier, d'une manière plus philosophique, est également le symbole d'appartenance au monde Goréen en général, en opposition avec d'autres cultures plus "barbares". En ce sens, il agit comme l'équivalent des pierres sacrées de chaque cité, ville ou village; alors que les personnes libres se soumettent aux dirigeants de leurs sociétés, transférant leur appartenance auxdites pierres sacrées, les esclaves réverent leurs propriétaires, dont le symbole est le collier.

Le marquage au fer

Sur Gor la grande majorité des esclaves sont stigmatisées avant d’être vendues, la marque est imprimée dans leur chair avec un fer chauffé au rouge dans un brasero. Ce travail artistique est généralement réalisé par un Maître Forgeron car il exige une main sûre et beaucoup d’expérience pour être fait correctement. Selon les recommandation de la Loi Marchande, trois endroits standard sont utilisés pour l'inscription : Généralement la face externe de la cuisse gauche et plus rarement l’extérieur ou l’intérieur de la cuisse droite ou le bas de l’abdomen, toujours du côté gauche. L'emplacement doit être situé assez haut pour être couvert par une tunique courte. Beaucoup de Goréens préfèrent une fille qu'ils marqueront de leurs mains pour avoir une marque personnalisée différente des marques trop uniformes des Slavers. Il faut un certain temps pour amener un fer à la température nécessaire pour imprimer la marque. Le fer doit également être nettoyé et réchauffé avant de stigmatiser une autre fille et cette précaution est indispensable pour la précision et la clarté de la marque. On utilise parfois un lien pour maintenir en place la cuisse de la fille en place et lui interdire tout mouvement intempestif au moment où le fer chaud est appliqué, ce qui brouillerait le sceau de feu. La souffrance de l’esclave ne dure que quelques secondes et la fille est autorisée à crier pendant le supplice.

La marque la plus commune est le "Kef", la première lettre du mot "Kajira" en écriture cursive. Le Kef est plus floral que le Kef cursif commun. Les deux courbures sont censées symboliser la féminité et la beauté. Les courbes avec les pointes retournées indiquent la franchise et la vulnérabilité totale. La ligne droite du K rappelle que la féminité implique une soumission absolue à la discipline du Maître. Il existe de nombreux autres types de marques telles que le Dina, le Kassar, le Paravaci et le Tchuruk. Quelques villes et certains négociants ont leur propre marque et certains propriétaires recherchent des filles avec des marques exotiques.

Une belle marque augmente la beauté et la valeur d'une fille. Elle possède également l’avantage psychologique d’inculquer l'idée de l'esclavage à la fille qui a été marquée de manière permanente, comme le bétail.La kajira sera stigmatisée seulement une fois dans sa vie, la marque signifiant simplement que la fille est une esclave, elle ne sert pas généralement à identifier son propriétaire. Ainsi, même si elle est revendue il n’y a pas de raison de la marquer à nouveau, sauf à titre de châtiment. Une esclave marquée peut cependant encore être libérée, mais comme la marque est indélébile il est préférable que la fille prenne garde de bien la dissimuler : si un homme voit qu'une Femme Libre est stigmatisée, il pourrait tenter de l'asservir si elle ne peut pas prouver qu'elle a été libérée.

Les terriens adeptes des pratiques goréennes utilisent un stylet à pyrogravure, qui permet un dessin plus joli et précis. mais il s’agit d’une véritable épreuve initiatique, puisque le supplice dure une heure et que la kajira doit absolument éviter de bouger. Mais il est possible de réaliser aussi des marquages plus personnalisés, aux initiales du Maître

Gor et l'aspect BDSM

 

Les pratiques Goréennes sont clairement des pratiques de soumission, mais elles ne relèvent pas vraiment du sado-masochisme, dans le sens où la douleur n’est pas recherchée pour le plaisir sexuel, qu’elle pourrait susciter chez le Maître ou l’esclave, au terme d’une douloureuse initiation au rituel compliqué comme dans le roman histoire d’O. Le Maître de Gor professe simplement que la femme est un être inférieur qui ne doit servir qu’à son bon plaisir et si elle désobéit, elle sera châtiée. Ainsi, bien que des Goréens peuvent s'engager dans des activités de type BDSM, celles-ci ne sont pas obligatoires pour les Goréens et leur style de vie professe plutôt que la douleur est à éviter, et est considérée comme un châtiment plus que comme une sensation érotisée.

La soumission Goréenne, est plus cérébrale, parfois virtuelle au cours des jeux en ligne où elle recherche davantage l’humiliation et l’assujettissement psychique de l’esclave que la souffrance physique. Elle n’en est pas moins dangereuse, car elle peut aboutir à des dérives sectaires. Sur Second Life ou Active Worlds, ces dérives sont plus présentes, mais des exemples ont été retrouvés dans le monde "réel".

 

Néanmoins, certains adeptes des pratiques BDSM ont trouvé une source d’inspiration dans le cycle de Gor et certains ont voulu faire de la Kajira une figure emblématique de la soumission féminine, dans des variations externes à la condition de la Kajira proprement dite (sado-masochisme, etc.)


Publié dans : Le monde de Bdsm pour MR - Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Par maitresseroxanne
Samedi 3 août 6 03 /08 /Août 14:37

Il était une fois le fouet...

Le fouet fend l’air, un long serpent, une aile
Qui enfin retombe et, en langue indécente,
Trouve son chemin dans le plaisir de celle
Qui le réclamait tant et de patiente attente.
 
Lui qui parcourt des lèvres en pleine humidité,
Lui qui griffe des soies en toute humilité,
Et celle qui reçoit sous son regard bandé
Celle qui est l’hôtesse à bouche bâillonnée
 
Semble demander « encore une fois ».
Rouge maintenant est la page
Où s’impriment en lettres incarnat
Qui demain seront bleu orage
Les mots des maux, les maux en mots,  
Les mots d’amour, les mots velours,
Les mots dansés, les mots d’acier,
Les maux que seul écrit un fouet.
 
Pas un cri ne l’accueille, pas un gémissement
Seul un choc très léger, un déplacement d’air
Ont troublé le soir gris puisqu’au festin de chair
Seul le plaisir extrême était notre invité.
m.jpg
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