“Cinquante Nuances de Grey”, pourquoi un tel succès ?
Voilà pourquoi cette étude publiée dans le « Journal of Sexual Medicine » mérite qu’on la mentionne et qu’on la vante, puisqu’elle nous permet de mettre le doigt sur une de ces tristes légendes pour mieux la dézinguer définitivement.
Il s’agit en effet du lien entre santé mentale etpratique BDSM et le résultat est sans appel : ceux qui s’attachent et se fouettent de temps à autre ou qui ont un goût prononcé pour les rapports impliquant des situations de soumission et domination, les adeptes du BDSM donc, ne sont pas des détraqués mentaux mais des gens parfaitement sains d’esprit, voire plus normaux que la moyenne, à la limite du badaud ennuyeux…
Après avoir interrogé 902 pratiquants du BDSM et 434 personnes à la sexualité dite plus « classique », et sans qu’aucun ne sache le véritable objectif de l’expérience, il est apparu que les adeptes du BDSM, au vu des réponses apportées au questionnaire soumis, étaient notamment plus extravertis, plus ouverts à de nouvelles expériences, moins névrosés et moins angoissés que les autres.
Les conclusions formulées par les scientifiques n’ont pas permis d’affirmer que les adeptes du BDSM étaient mieux équilibrés que la moyenne, mais plutôt d’expliquer que la pratique du BDSM n’était que la recherche d’un plaisir comme un autre, totalement indépendant de la santé mentale de ses adeptes. Ceux qui prennent du plaisir dans les jeux BDSM ne sont donc ni plus ni moins équilibrés que ceux qui les recherchent dans la collection de timbres anciens ou dans les courses de lévrier.
Si l’on a longtemps mis le BDSM dans la même branche que la torture de bébés chats ou la dégustation de viscères crus, c’est d’abord par méconnaissance totale de cette pratique qui est bien plus pourvue de règles et de codes stricts que ce que tout un chacun peut penser, mais c’est aussi et sans doute dû à la représentation du BDSM à travers l’histoire comme pratique hérétique, au même titre que la sorcellerie ou le cannibalisme.
Lorsque cette vision de sexualité sanguinaire a finalement laissé place à une vision à peine moins inquiétante à base de combinaisons de cuir et de fouets à clous, on a continué à associer le BDSM à une perversion en raison de la recherche du plaisir par la douleur.
Tout d’abord, utiliser des liens et s’attacher tendrement ou s’aveugler sensuellement à
l’aide d’un bandeau pour décupler le plaisir des sens est devenu une pratique
courante et qui ne nécessite aucune combinaison de cuir ni cave humide et que bon nombre ont déjà expérimenté depuis notamment le succès de « 50 Nuances ». La
« démocratisation » de ces plaisirs a ainsi déjà entamé le travail de réhabilitation du BDSM.
Ensuite, la pratique du BDSM est extrêmement codée et il existe de nombreuses règles telles que la nécessité d’un « safe word » qui met immédiatement fin à une séance ou celle d’établir un contrat préalable qui définit les souhaits et limites de chacun des partenaires. Le fait d’aller chercher le plaisir autour de certaines limites exige en fait d’être absolument sain d’esprit afin d’éviter tout débordement.
La théorie selon laquelle l’entrave et le plaisir dans la douleur et dans une forme de mise en danger du corps seraient les signes d’une défaillance mentale est par ailleurs extrêmement discutable puisqu’elle permettrait alors de l’appliquer à toutes les personnes qui pratiquent des sports extrêmes, qui aiment les films d’épouvante, le saut à l’élastique, la voile en solitaire, la cueillette de champignon, la chasse au sanglier, la plongée sous-marine, le bricolage, voire qui mangent régulièrement dans les fast-foods ou qui sont fumeurs si l’on considère la pratique d’une activité dite « dangereuse » comme signe de problème psychiatrique…
Andreas Wismeijer, à l’origine de cette enquête, émet plusieurs hypothèses qui expliqueraient les résultats de cette étude et souligne notamment le fait que ceux qui pratiquent le BDSM sont mieux dans leur peau car peut-être plus à même de reconnaître, d’identifier leurs désirs et de les vivre pleinement.
Le BDSM n’est donc qu’une forme de jeu sexuel qui ne mérite aucunement les qualificatifs infamants dont il a été longtemps la victime et qui persistent encore malgré une nette amélioration. Alors en coup d’essai pour égayer les longues soirées d’hiver ou en pratique quotidienne suréquipée, s’adonner à cœur joie au BDSM n’est que la promesse d’un bon moment en perspective qui mettra un coup de fouet à votre libido pour des plaisirs attachants et sans entrave les yeux fermés !
La soumission, qui détient place et statut au sein des célèbres et sulfureuses initiales « BDSM », représente en effet un moyen de structurer ses rapports sexuels afin de donner une importance à leur forme dépassant finalement celle habituellement donnée au fond : ce n’est plus la galipette qui compte, mais son contexte, la façon dont on y parvient, quand bien même galipette il y a.
Pour goûter aux plaisirs du bondage, on décuple les sensations grâce aux entraves. Être attaché permet de consacrer son corps aux plaisirs des caresses sans contrôle possible, de même qu’être aveuglé par un bandeau condamne un sens pour exacerber les autres. Et du côté de celui qui caresse, c’est le pouvoir détenu qui participe à l’excitation.
Dans la soumission, le processus est à peu près le même, sauf que l’entrave, au lieu d’être physique, est psychologique. En s’abandonnant aux désirs d’un autre, on annihile sa propre volonté afin d’être libéré de toute contrainte et de jouir de l’ivresse de cette abandon. Mais le plaisir n’est pas personnel et unilatéral : on le partage avec son « maître » qui est en même temps le professeur.
Pour certains psychologues, ce plaisir pourrait être lié a un retour au début de notre existence, lorsque nous n’étions encore que des nourrissons complètement soumis au bon vouloir de nos parents, sans aucun pouvoir de décision ni d’action.
Autour du rapport entre le soumis et son maître, il existe un certain nombre de codes et coutumes qui participent au plaisir et au jeu en lui fixant décor et règles. Un peu comme une pièce théâtre !
La confiance est à la base d’une relation entre le soumis et son maître et
celle-ci se caractérise avant toute chose par le respect du contrat préétabli afin que chacun y trouve son compte. Contrairement à la pensée commune, il n’y a pas de volonté de faire mal ou de
nuire à l’autre dans ce genre de rapport.
Le soumis est en fait en position d’apprentissage du plaisir de son maître et fait tout son possible pour le combler. Lorsqu’il y parvient, il est alors récompensé en fonction de ses envies et de celles du maître. Cette récompense peut prendre la forme d’une autorisation à se laisser aller à son plaisir pendant un rapport sexuel ou à effectuer une action qu’il apprécie particulièrement… Lorsque le soumis, au contraire, échoue ou désobéit, le maître le punit alors. De la privation d’un plaisir particulièrement apprécié au châtiment corporel de type fessée ou séance de fouet, les punitions sont encore une fois adaptée à la relation…
L’équilibre entre les récompenses accordées et les punitions infligées est primordial puisqu’il permet la progression du soumis en tant qu’apprenant des plaisirs de son maître et rythme l’évolution de la relation. Punitions et récompenses doivent rester dans les limites fixées par le contrat et un « safe word » permet de mettre fin à la séance aussitôt qu’il est prononcé au cas où les choses iraient trop loin…
Mais le pouvoir du soumis n’est pas inférieur à celui du maître car dès lors que l’un des deux perd son plaisir, la relation est en danger. Le maître n’est donc pas aussi libre que ce qu’on pourrait croire.
L’esclavage par l’argent en français : Le soumis donne tout ou partie de ses revenues au maître soit directement, soit en lui achetant tout ce qu’il exige. Cette forme est toujours très délicate et certains adeptes avertissent des dangers de cette pratique à l’origine d’abus et d’arnaques en tout genre, notamment dans le cas de rapports de soumissions via des rencontres par internet.
Cette petite présentation vise à établir un résumé des us et coutumes dans ce monde joyeux des adeptes des plaisirs de la soumission. Mais vous pouvez vous aussi, modestes débutants dans cet art sexuel, vous initier à ces voluptés, juste pour le plaisir d’essayer!
Une tenue sexy pour Madame, quelques liens et un bandeau au milieu d’un petit scénario à base de femme de chambre punie pour son mauvais travail par un directeur d’hôtel un brin vicieux, et vous y êtes ! Ou pour inverser les positions : Monsieur attaché, bâillonné et les yeux bandés retenu en otage par Madame bien décidée à abuser de son prisonnier en attendant que la rançon ne soit livrée…
Nul besoin de cuirs et latex pour goûter à ce plaisir dans sa version la plus sage !
Une ceinture de chasteté garnie est une ceinture de chasteté garnie d'un ou deux gods qui sont ainsi maintenus en position dans les orifices de la personne cadenassée.
La ceinture de chasteté porte en elle un imaginaire très fort et excitant. Il n'est pas l'apanage exclusif des relations BDSM, mais s'inscrit tout de même principalement dans une relation où le dominant impose à son partenaire soumis le port d'un système lui interdisant toutes relations sexuelles.
Si l'imaginaire de cette époque est très développé, il faut avouer que les preuves de cette pratique sont rares, voire très rares. Il semble que la littérature s'en soit emparée, et ce à partir de quelques spécimens retrouvés, dont un sur un squelette le portant encore...
L'origine viendrait des croisades, où, sur le départ, les seigneurs inquiets de la conduite de leurs dames en leur absence, les enfermaient dans des ceintures métalliques censées interdire tous rapports sexuels.
Si l'imaginaire de cette époque est très développé, il faut avouer que les preuves de cette pratique sont rares, voire très rares. Il semble que la littérature s'en soit emparée, et ce à partir de quelques spécimens retrouvés, dont un sur un squelette le portant encore... De nos jours, le port de la ceinture de chasteté est le fait de pratiques sexuelles uniquement, pour jouer sur la frustration, l'humiliation. Il existe de nombreux modèles, et de nombreuses façons d'imposer la chasteté à son partenaire. Les ceintures sont le moyen le plus connu pour imposer cette chasteté, mais aussi le plus difficile à porter. En effet, quel que soit le modèle, le port pendant plusieurs journées de suite devient rapidement pénible, irritant, voire dangereux. Les frottements au niveau des cuisses et du pubis en particulier provoquent des problèmes cutanés. De même les vêtements que nous portons aujourd'hui masquent peu le port de ces accessoires. Ceci étant ils restent extrêmement excitants et superbes à porter.
Mettons tout de suite certaines choses au point: tout d'abord, la ceinture de chasteté n'a jamais été en usage, ni
au moment des croisades, ni à aucun autre. Il s'est toujours agi d'un dispositif de jeu érotique. Ensuite, le port d'une ceinture de chasteté est impossible plus de quelques heures,
surtout pour les modèles féminins.Cela étant, une maîtresse peu efficacement empêcher la masturbation chez son esclave, en lui faisant porter la CB 3000, en polycarbonate; très solide,
impossible à ôter sans la briser, et ils vendent même des sortes de scellés en plastique pour franchir les contrôles d'aéroport; Elle peut être imposée pour de très longues périodes. Il y
a également la possibilité de faire poser à l'esclave un anneau sur le prépuce, et un autre derrière les testicules, et de les relier par un cadenas. très efficace, et très
humiliant.
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Parmi toutes les pratiques SM, en dehors des classiques que tout le monde connaît, la plus surprenante réalisée à ce jour sur mon jouet, reste LE MILKING.
Milking = traire..
C'est une masturbation spéciale qui en aucun cas ne doit mener à l'orgasme…. Il est nécessaire de disposer de temps, de nombreuses
heures.. le minimum se situe entre 90 minutes/2 heures.. le maximum, 6 heures.. Mais il est conseillé, pour plus de frustration à recommencer le lendemain et les jours suivants..
Certains soumis aux US (je n'ai pas retrouvé le lien, mais je le rechercherai) témoignent, avec preuves à l'appui de leur Maîtresse, avoir
été privés de jouissance durant trois mois.. Il paraît que c'est un état proche de l'extase (confirmé par mon jouet).
Il suffit de calme, de pénombre, aucun bruit extérieur.. Je conseille aussi de lier pieds et mains du soumis allongé, pour lui éviter gestes quelconques dés que vous aurez le dos tourné.. sourire, et puis n'est-ce pas plus frustant aussi ! Au début pour éviter un petit accident -si vite arrivé- il est préférable de ne pas caresser le corps offert, surtout les seins sensibles (je sais, nous les femmes avons comme eux, les mains baladeuses), Il s'agit de se concentrer uniquement sur le pénis..
Très important : LUI BANDER LES YEUX.. La vue reste l'un des moteurs de l'orgasme.. Si plus tard, vous le sentez assez fort pour supporter ce délicieux tourment, vous pouvez retirer le bandeau..
A chaque fois, je surveille ses moindres mouvement.. Aller jusqu'au bord de l'orgasme, mais s'arrêter à temps. Comme danser sur un fil..
Il s'agit de pratiquer une masturbation normale, pas trop rapide, quelques minutes seulement.. Vous le laissez, allez boire un verre, (une cigarette pour celles qui fument), ou feuilletez un catalogue en le surveillant du coin de l'œil.
Vous reprenez la masturbation, un peu plus longtemps cette fois.. S'il ne bande plus c'est encore mieux ! mais rassurez-vous, ce phénomène physiologique se déclanche dés votre main posée sur son corps (nous connaissons toutes "nos" hommes).. Vous le laissez à nouveau.. Vous reprenez après une petite pause.. etc.. etc.. jusqu'à vous attarder longuement..
Il est arrivé que mon jouet me supplie d'aller plus loin, de lui accorder l'orgasme.. N'en faites rien ! rires.. C'est à ce moment là qu'il faut retirer votre main !
Si vous avez réussi à passer ce cap de quatre ou cinq masturbations, il arrivera un moment ou votre soumis EJACULERA sans orgasme, c'est à dire sans plaisir.. Une véritable éjaculation ! sans manifestation extérieure!. Ca surprend, j'étais stupéfaite la première fois.. Mais comme nous savons bien qu'après l'orgasme l'homme est intouchable, il a mal au pénis..Il suffit de vérifier.. Il reste en érection !
Pour lui prouver qu'il s'était répandu, alors qu'il restait dubitatif, je lui retirais le bandeau afin qu'il voit lui même sa semence, et même qu'il y goûte.. Sa première réaction fut de me dire qu'il se sentait frustré de ne pas avoir exprimé ce qui n'était pas un plaisir en fin, mais uniquement le plaisir de la masturbation..
Il suffit de le laisser se reposer, en lui bandant les yeux à nouveau, le laisser faire son petit pipi s'il en éprouve le besoin.. Vous reposer aussi, et recommencer une heure après.
Mon jouet a éjaculé trois fois en six heures, les deux premières fois furent très rapprochées, la troisième bien éloignée des deux autres..
Nous avons renouvellé l'expérience sur 10 jours.. Je lui ai fait confiance, je savais qu'il ne se toucherait pas, seul chez lui.. Il me disait qu'il n'en avait aucune envie, aucun besoin.. Je regrette beaucoup ne pas pouvoir expérimenter cette pratique sur de longs mois, parce que par la suite, mesdames… tout nous est permis pendant ce milking ! (certaines dominatrices aux US prétendaient ne pas se gêner pour faire l'amour avec d'autres hommes, devant leur soumis privés, attachés)
Grand plaisir à toutes et tous !
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