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Par maitresseroxanne
Vendredi 26 juillet 5 26 /07 /Juil 16:27

“Cinquante Nuances de Grey”, pourquoi un tel succès ?



SOMMAIRE DE L'ARTICLE
1. L'histoire
2. La trilogie fait des petits
3. C’est Harlequin version moderne
4. Un réel stimulateur de libido
5. Fantasme ou passage à l’acte ?


L’histoire est en elle-même étonnante, et bien de notre époque, puisque Fifty Shades of Grey (titre original), roman écrit par la Britannique E. L. James, s’est d’abord fait connaître par autopublication sur son blog Internet. C’est une fois devenu célèbre grâce au bouche-à-oreille et aux réseaux sociaux qu’il est édité, en juin 2011 aux Etats-Unis et en octobre 2012 chez JC Lattès pour sa version française.

Que raconte ce gentil brûlot ? L’éducation sexuelle et sentimentale d’Anastasia Steele, jeune étudiante de 21 ans maladroite et vierge, par Christian Grey, riche entrepreneur de 27 ans qui aime manier le fouet et la domination. Même s’il n’est pas désagréable à lire, le roman ne se distingue pas par de réelles qualités littéraires, ni par une psychologie particulièrement fouillée des personnages. Pourtant, il s’en est déjà vendu plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde ! Comment expliquer un tel triomphe ?

Non seulement c’est devenu « le livre dont tout le monde parle » et qu’il faut avoir lu, mais son succès a aiguisé des appétits qui surfent sur la vague. Ainsi, la très respectable maison Larousse publiait, dès novembre dernier, 50 Nuances du plaisir, un guide d’éducation sexuelle traduit de l’américain expliquant les différentes positions évoquées dans le livre original. Même réactivité chez Contre-Dires, qui sortait 50 Nuances BDSM. Pour les gens bien… comme vous !, et chez First, avec le Décodeur (non officiel) de Cinquante Nuances de Grey. Présenté sous la forme d’un dictionnaire (allant d’Accessoires à Zones érogènes en passant par Fessée), il propose en outre vingt jeux sensuels classés en fonction de leur piquant (de l’usage du plumeau à la bonne pratique de la sodomie). La liste n’est pas close.

Et le filon donne aussi lieu à de nombreux pastiches : Fifty Shames of Earl Grey (en référence au thé que boit l’héroïne) pas encore traduit, Cinquante Nuisances de Glauque par Aloysius Chabossot (sur Kindle) ou encore Quarante-neuf Nuances de Loulou, de Rossella Calabro.

Tout le monde veut sa part du gâteau. Mais pourquoi y a-t-il une telle galette à se partager ? Le talent commercial de E. L. James y a contribué. Le lancement du livre était déjà accompagné d’une bande originale, compilation des morceaux de musique classique cités dans les trois volumes. Et la romancière a travaillé avec un fabricant de sex-toys qui commercialise une gamme d’accessoires coquins sous licence, d’après ceux mentionnés dans le roman ; une adaptation cinématographique serait également en projet. N’empêche, tant d’efforts doivent aussi rencontrer un public.

La vague Cinquante Nuances de Grey atteste-t-elle d’une libération des femmes, qui deviendraient de plus en plus adeptes, comme les hommes, de pornographie ? Oui et non.

« Le roman contient certes des scènes pornographiques, mais il déroule une vraie romance autour et raconte avant tout une relation affective, amoureuse et passionnée. C’est cet enrobage qui permet aux femmes d’aller dans l’érotique fort, là où d’autres ouvrages pourtant moins audacieux les auraient mises mal à l’aise »

Le schéma de base a plutôt de quoi faire bondir les féministes. Il reprend tous les clichés du conte de fées : le prince charmant (forcément séduisant, mystérieux et milliardaire !) et la jeune femme plutôt oie blanche et soumise. Anastasia apporte disponibilité sexuelle et vie affective, en échange Christian Grey offre initiation érotique et sécurité : rien de bien moderne !

Barbara Cartland a, elle aussi, vendu des millions d’ouvrages. Et si les romans à l’eau de rose s’arrêtaient à son époque au premier baiser, il y a belle lurette qu’ils ont mené jusqu`au bord du lit, puis inclus plusieurs nuits d’amour assez explicites. Le lectorat semble bien le même. Ce qui explique qu’on ait affublé Cinquante Nuances de Grey du titre de « porno pour maman » (outre qu’il était écrit par une femme de 49 ans). En somme, un banal Arlequin en version un peu plus pimentée, notamment parce qu’il se réfère aux pratiques sadomasochistes.

Car s’il reste une qualité indiscutable du roman, c’est bien celle-ci : il déclenche l’excitation sexuelle féminine et contribue à réveiller la libido dans pas mal de couples. Il témoigne ainsi d’une vraie évolution de la sexualité féminine, désormais plus ouverte aux explorations.

Dans de nombreuses villes, les après-midi Tupperware ont fait place aux réunions de groupe pour choisir son sex-toy et acheter de la lingerie osée. Les Françaises ont élargi leur répertoire sexuel, comme en témoignent de nombreux sondages, et les pratiques sadomasochistes ne sont plus considérées comme une forme de perversion, mais comme une simple variation. « Tout en demeurant “raisonnablement transgressives”. On peut considérer le succès de ce livre comme un signe fort de revendication du désir féminin. Les femmes s’autorisent à braver des interdits et à en jouir et, ce faisant, assument leur érotisme comme faisant partie d’elles. »

La femme-objet totalement soumise à un homme renvoie à l’un des fantasmes féminins primaires. Mais les lectrices sont-elles vraiment tentées d’essayer ensuite les pratiques douloureuses ? Une part d’entre elles, incontestablement, entend au moins les mimer : les ventes d’accessoires en ligne ont, pour la première fois, connu des ruptures de stock pour les menottes ; quant aux achats de boules de geisha, ils ont grimpé en flèche. Le livre stimule donc les amatrices de jeux susceptibles de pimenter le quotidien.

Mais il se contente sans doute plus souvent d’être un agitateur de fantasmes, et celles dont il réveille ainsi la libido en profitent peut-être encore plus. « Espérons que la récupération commerciale à outrance n’instaurera pas un nouveau conformisme qui tuerait ce côté libératoire »
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Par maitresseroxanne
Vendredi 26 juillet 5 26 /07 /Juil 16:20
Croyances populaires et idées reçues sont souvent bien ancrées dans les esprits et il est difficile de raisonner les cerveaux des foules pleins de ces légendes universelles qui circulent au fil des ans et de bouches en bouches. Et dans les parages de « l’à peu près » et du « plus ou moins », la sexualité possède sans doute la palme de la mal information et de l’approximation.

Voilà pourquoi cette étude publiée dans le « Journal of Sexual Medicine » mérite qu’on la mentionne et qu’on la vante, puisqu’elle nous permet de mettre le doigt sur une de ces tristes légendes pour mieux la dézinguer définitivement.

Il s’agit en effet du lien entre santé mentale etpratique BDSM et le résultat est sans appel : ceux qui s’attachent et se fouettent de temps à autre ou qui ont un goût prononcé pour les rapports impliquant des situations de soumission et domination, les adeptes du BDSM donc, ne sont pas des détraqués mentaux mais des gens parfaitement sains d’esprit, voire plus normaux que la moyenne, à la limite du badaud ennuyeux…

Principe de l’étude

Après avoir interrogé 902 pratiquants du BDSM et 434 personnes à la sexualité dite plus « classique », et sans qu’aucun ne sache le véritable objectif de l’expérience, il est apparu que les adeptes du BDSM, au vu des réponses apportées au questionnaire soumis,  étaient notamment plus extravertis, plus ouverts à de nouvelles expériences, moins névrosés et moins angoissés que les autres.

Les conclusions formulées par les scientifiques n’ont pas permis d’affirmer que les adeptes du BDSM étaient mieux équilibrés que la moyenne, mais plutôt d’expliquer que la pratique du BDSM n’était que la recherche d’un plaisir comme un autre, totalement indépendant de la santé mentale de ses adeptes. Ceux qui prennent du plaisir dans les jeux BDSM ne sont donc ni plus ni moins équilibrés que ceux qui les recherchent dans la collection de timbres anciens ou dans les courses de lévrier.

 

Les raisons de la légende de l’adepte du BDSM comme pervers psychopathe

Si l’on a longtemps mis le BDSM dans la même branche que la torture de bébés chats ou la dégustation de viscères crus, c’est d’abord par méconnaissance totale de cette pratique qui est bien plus pourvue de règles et de codes stricts que ce que tout un chacun peut penser, mais c’est aussi et sans doute dû à la représentation du BDSM à travers l’histoire comme pratique hérétique, au même titre que la sorcellerie ou le cannibalisme.

Lorsque cette vision de sexualité sanguinaire a finalement laissé place à une vision à peine moins inquiétante à base de combinaisons de cuir et de fouets à clous, on a continué à associer le BDSM à une perversion en raison de la recherche du plaisir par la douleur.

Pourquoi le BDSM est un sport noble


Tout d’abord, utiliser des liens et s’attacher tendrement ou s’aveugler sensuellement à l’aide d’un bandeau pour décupler le plaisir des sens est devenu une pratique courante et qui ne nécessite aucune combinaison de cuir ni cave humide et que bon nombre ont déjà expérimenté depuis notamment le succès de « 50 Nuances ». La « démocratisation » de ces plaisirs a ainsi déjà entamé le travail de réhabilitation du BDSM.

Ensuite, la pratique du BDSM est extrêmement codée et il existe de nombreuses règles telles que la nécessité d’un « safe word » qui met immédiatement fin à une séance ou celle d’établir un contrat préalable qui définit les souhaits et limites de chacun des partenaires. Le fait d’aller chercher le plaisir autour de certaines limites exige en fait d’être absolument sain d’esprit afin d’éviter tout débordement.

La théorie selon laquelle l’entrave et le plaisir dans la douleur et dans une forme de mise en danger du corps seraient les signes d’une défaillance mentale est par ailleurs extrêmement discutable puisqu’elle permettrait alors de l’appliquer à toutes les personnes qui pratiquent des sports extrêmes, qui aiment les films d’épouvante, le saut à l’élastique, la voile en solitaire, la cueillette de champignon, la chasse au sanglier, la plongée sous-marine, le bricolage, voire qui mangent régulièrement dans les fast-foods ou qui sont fumeurs si l’on considère la pratique d’une activité dite « dangereuse » comme signe de problème psychiatrique…

Le plaisir libre

Andreas Wismeijer, à l’origine de cette enquête, émet plusieurs hypothèses qui expliqueraient les résultats de cette étude et souligne notamment le fait que ceux qui pratiquent le BDSM sont mieux dans leur peau car peut-être plus à même de reconnaître, d’identifier leurs désirs et de les vivre pleinement.

Le BDSM n’est donc qu’une forme de jeu sexuel qui ne mérite aucunement les qualificatifs infamants dont il a été longtemps la victime et qui persistent encore malgré une nette amélioration. Alors en coup d’essai pour égayer les longues soirées d’hiver ou en pratique quotidienne suréquipée, s’adonner à cœur joie au BDSM n’est que la promesse d’un bon moment en perspective qui mettra un coup de fouet à votre libido pour des plaisirs attachants et sans entrave les yeux fermés !

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Par maitresseroxanne
Vendredi 26 juillet 5 26 /07 /Juil 16:13

La soumission, qui  détient place et statut au sein des célèbres et sulfureuses initiales « BDSM », représente en effet un moyen de structurer ses rapports sexuels afin de donner une importance à leur forme dépassant finalement celle habituellement donnée au fond : ce n’est plus la galipette qui compte, mais son contexte, la façon dont on y parvient, quand bien même galipette il y a.

Pourquoi se soumettre ?

Pour goûter aux plaisirs du bondage, on décuple les sensations grâce aux entraves. Être attaché permet de consacrer son corps aux plaisirs des caresses sans contrôle possible, de même qu’être aveuglé par un bandeau condamne un sens pour exacerber les autres. Et du côté de celui qui caresse, c’est le pouvoir détenu qui participe à l’excitation.

Dans la soumission, le processus est à peu près le même, sauf que l’entrave, au lieu d’être physique, est psychologique. En s’abandonnant aux désirs d’un autre, on annihile sa propre volonté afin d’être libéré de toute contrainte et de jouir de l’ivresse de cette abandon. Mais le plaisir n’est pas personnel et unilatéral : on le partage avec son « maître » qui est en même temps le professeur.

Pour certains psychologues, ce plaisir pourrait être lié a un retour au début de notre existence, lorsque nous n’étions encore que des nourrissons complètement soumis au bon vouloir de nos parents, sans aucun pouvoir de décision ni d’action.

L’importance de la mise en scène

Autour du rapport entre le soumis et son maître, il existe un certain nombre de codes et coutumes qui participent au plaisir et au jeu en lui fixant décor et règles. Un peu comme une pièce théâtre !

  • Le contrat de soumission : Elément capital que l’on retrouve par ailleurs dans « 50 Nuances », le contrat établit les limites à ne pas dépasser durant les séances entre le soumis et son maître. Il s’agit d’éviter toute dérive pour se laisser aller aux jeux divers en toute confiance.
  • Les déguisements : En fonction des scénarios, il peut y avoir besoin d’habits adéquats tels que tenue de soubrette, costumes de policier ou autre plongeur sous-marin (tous les scénarios sont possibles !)… Des objets type « collier de chien » sont parfois utilisés pour signifier matériellement le rapport de soumission.
  • Le vocabulaire : « maître » et « maîtresse » sont souvent les termes employés pour désigner les dominants quand « esclave » ou « soumis » sont ceux qui désignent les soumis… Selon les jeux et les envies des protagonistes, les petits noms diffèreront et seront parfois beaucoup plus explicites en matière d’élévation pour l’un et de rabaissement pour l’autre…
  • L’importance du scénario : La relation est très théâtralisée et le simple fait d’utiliser des appellations telles que « maître » ou « esclave » démontre l’importance de la mise en scène. Dans la plupart des relations, il s’agit en effet de jouer un rôle, d’être le valet d’une reine, ou la prisonnière d’un brigand, ou l’esclave et son maître…

Apprentissage, récompenses et punition


La confiance est à la base d’une relation entre le soumis et son maître et celle-ci se caractérise avant toute chose par le respect du contrat préétabli afin que chacun y trouve son compte. Contrairement à la pensée commune, il n’y a pas de volonté de faire mal ou de nuire à l’autre dans ce genre de rapport.

Le soumis est en fait en position d’apprentissage du plaisir de son maître et fait tout son possible pour le combler. Lorsqu’il y parvient, il est alors récompensé en fonction de ses envies et de celles du maître. Cette récompense peut prendre la forme d’une autorisation à se laisser aller à son plaisir pendant un rapport sexuel ou à effectuer une action qu’il apprécie particulièrement… Lorsque le soumis, au contraire, échoue ou désobéit, le maître le punit alors. De la privation d’un plaisir particulièrement apprécié au châtiment corporel de type fessée ou séance de fouet, les punitions sont encore une fois adaptée à la relation…

L’équilibre entre les récompenses accordées et les punitions infligées est primordial puisqu’il permet la progression du soumis en tant qu’apprenant des plaisirs de son maître et rythme l’évolution de la relation. Punitions et récompenses doivent rester dans les limites fixées par le contrat et un « safe word » permet de mettre fin à la séance aussitôt qu’il est prononcé au cas où les choses iraient trop loin…

Les différentes formes de soumission

Il y a la soumission purement sexuelle qui se traduit sous deux formes :
  • L’obligation à la chasteté : C’est à dire la privation du plaisir sexuel pendant un temps décidé par le maître, que ce soit par punition, par jeu ou pour le plaisir de contrôler la jouissance du soumis.
  • L’esclavage sexuel : Il consiste pour le soumis à se plier à toutes les exigences de nature sexuelle ordonnées par le maître sans possibilité de s’y extraire (du moment que cela reste dans les limites établies par le contrat). L’exemple le plus commun est celui de « Histoire d’O » de Pauline Réage qui narre l’histoire de son héroïne abandonnant son corps au bon vouloir de son maître et de ses amis.
Les plaisirs liés à l’humiliation :
  • La déshumanisation : Elle consiste à traiter le soumis comme un animal ou un objet de type chien attaché à une laisse ou table humaine pour que le maître s’y assoit…
  • L’humiliation publique : La mise en situation ridicule en public, par exemple lors d’une soirée au milieu des convives voire dans la rue… Il peut s’agir de marcher à quatre pattes, de se diminuer en public de quelque façon…
  • Le travestissement : Avec pour objectif de rabaisser le soumis en l’habillant par exemple en femme s’il s’agit d’un homme, en prostituée si c’est une femme, en animal…
  • L’esclavagisme : Le principe est simple puisqu’il s’agit d’obéir à tout ce que demande le maître, même à distance, et sans condition.

Mais  le pouvoir du soumis n’est pas inférieur à celui du maître car dès lors que l’un des deux perd son plaisir, la relation est en danger. Le maître n’est donc pas aussi libre que ce qu’on pourrait croire.

Le « Money slaving » :

L’esclavage par l’argent en français : Le soumis donne tout ou partie de ses revenues au maître soit directement, soit en lui achetant tout ce qu’il exige. Cette forme est toujours très délicate et certains adeptes avertissent des dangers de cette pratique à l’origine d’abus et d’arnaques en tout genre, notamment dans le cas de rapports de soumissions via des rencontres par internet.

Les accessoires


  • Les déguisements : Comme déjà précisé, ils aident à rendre les scénarios choisis plus réalistes. Par ailleurs, le maître peut dicter au soumis la manière dont il devra s’habiller (absence de sous-vêtement, couleur particulière…)
  • Le fétichisme : Dans certains types de relations, les objets ou parties du corps prennent une grande importance. Il peut s’agir des chaussures ou des pieds, symbole de la puissance et que le soumis doit embrasser en signe d’infériorité… Il y a également les fameuses combinaisons de cuir, latex ou autres camisoles parfois utilisées dans les rapports de soumission.
  • Les accessoires classiques du BDSM : Il y a bien sûr les fouets, martinets ou paddles pour les punitions… Mais également les liensmenottes, cordes  ou bandeaux pour entraver… Ou encore les bougies pour des jeux à la cire chaude… Et bien sûr, les vibreurs et autres accessoires plus sexuels sont également les bienvenues !

Les plaisirs de la soumission dans mon couple non initié

Cette petite présentation vise à établir un résumé des us et coutumes dans ce monde joyeux des adeptes des plaisirs de la soumission. Mais vous pouvez vous aussi, modestes débutants dans cet art sexuel, vous initier à ces voluptés, juste pour le plaisir d’essayer!

Une tenue sexy pour Madame, quelques liens et un bandeau au milieu d’un petit scénario à base de femme de chambre punie pour son mauvais travail par un directeur d’hôtel un brin vicieux, et vous y êtes ! Ou pour inverser les positions : Monsieur attaché, bâillonné et les yeux bandés retenu en otage par Madame bien décidée à abuser de son prisonnier en attendant que la rançon ne soit livrée…

Nul besoin de cuirs et latex pour goûter à ce plaisir dans sa version la plus sage !

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Par maitresseroxanne
Vendredi 26 juillet 5 26 /07 /Juil 07:30

Une ceinture de chasteté garnie est une ceinture de chasteté garnie d'un ou deux gods qui sont ainsi maintenus en position dans les orifices de la personne cadenassée.

La ceinture de chasteté porte en elle un imaginaire très fort et excitant. Il n'est pas l'apanage exclusif des relations BDSM, mais s'inscrit tout de même principalement dans une relation où le dominant impose à son partenaire soumis le port d'un système lui interdisant toutes relations sexuelles.


Si l'imaginaire de cette époque est très développé, il faut avouer que les preuves de cette pratique sont rares, voire très rares. Il semble que la littérature s'en soit emparée, et ce à partir de quelques spécimens retrouvés, dont un sur un squelette le portant encore...

 

L'origine viendrait des croisades, où, sur le départ, les seigneurs inquiets de la conduite de leurs dames en leur absence, les enfermaient dans des ceintures métalliques censées interdire tous rapports sexuels.



Si l'imaginaire de cette époque est très développé, il faut avouer que les preuves de cette pratique sont rares, voire très rares. Il semble que la littérature s'en soit emparée, et ce à partir de quelques spécimens retrouvés, dont un sur un squelette le portant encore...

De nos jours, le port de la ceinture de chasteté est le fait de pratiques sexuelles uniquement, pour jouer sur la frustration, l'humiliation.

Il existe de nombreux modèles, et de nombreuses façons d'imposer la chasteté à son partenaire. Les ceintures sont le moyen le plus connu pour imposer cette chasteté, mais aussi le plus difficile à porter. En effet, quel que soit le modèle, le port pendant plusieurs journées de suite devient rapidement pénible, irritant, voire dangereux. Les frottements au niveau des cuisses et du pubis en particulier provoquent des problèmes cutanés.

De même les vêtements que nous portons aujourd'hui masquent peu le port de ces accessoires. Ceci étant ils restent extrêmement excitants et superbes à porter.



Ceinture ou cage?

Mettons tout de suite certaines choses au point: tout d'abord, la ceinture de chasteté n'a jamais été en usage, ni au moment des croisades, ni à aucun autre. Il s'est toujours agi d'un dispositif de jeu érotique. Ensuite, le port d'une ceinture de chasteté est impossible plus de quelques heures, surtout pour les modèles féminins.Cela étant, une maîtresse peu efficacement empêcher la masturbation chez son esclave, en lui faisant porter la CB 3000, en polycarbonate; très solide, impossible à ôter sans la briser, et ils vendent même des sortes de scellés en plastique pour franchir les contrôles d'aéroport; Elle peut être imposée pour de très longues périodes. Il y a également la possibilité de faire poser à l'esclave un anneau sur le prépuce, et un autre derrière les testicules, et de les relier par un cadenas. très efficace, et très humiliant.
 

ceinture-de-chastete-femme-chaine-metal.jpg dispositif-de-chastete-jail-house.jpg

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Par maitresseroxanne
Vendredi 26 juillet 5 26 /07 /Juil 07:27

Parmi toutes les pratiques SM, en dehors des classiques que tout le monde connaît, la plus surprenante réalisée à ce jour sur mon jouet, reste LE MILKING.

Milking = traire..

C'est une masturbation spéciale qui en aucun cas ne doit mener à l'orgasme…. Il est nécessaire de disposer de temps, de nombreuses heures.. le minimum se situe entre 90 minutes/2 heures.. le maximum, 6 heures.. Mais il est conseillé, pour plus de frustration à recommencer le lendemain et les jours suivants..
Certains soumis aux US (je n'ai pas retrouvé le lien, mais je le rechercherai) témoignent, avec preuves à l'appui de leur Maîtresse, avoir été privés de jouissance durant trois mois.. Il paraît que c'est un état proche de l'extase (confirmé par mon jouet).

Il suffit de calme, de pénombre, aucun bruit extérieur.. Je conseille aussi de lier pieds et mains du soumis allongé, pour lui éviter gestes quelconques dés que vous aurez le dos tourné.. sourire, et puis n'est-ce pas plus frustant aussi ! Au début pour éviter un petit accident -si vite arrivé- il est préférable de ne pas caresser le corps offert, surtout les seins sensibles (je sais, nous les femmes avons comme eux, les mains baladeuses), Il s'agit de se concentrer uniquement sur le pénis..

Très important : LUI BANDER LES YEUX.. La vue reste l'un des moteurs de l'orgasme.. Si plus tard, vous le sentez assez fort pour supporter ce délicieux tourment, vous pouvez retirer le bandeau..

A chaque fois, je surveille ses moindres mouvement.. Aller jusqu'au bord de l'orgasme, mais s'arrêter à temps. Comme danser sur un fil..

Il s'agit de pratiquer une masturbation normale, pas trop rapide, quelques minutes seulement.. Vous le laissez, allez boire un verre, (une cigarette pour celles qui fument), ou feuilletez un catalogue en le surveillant du coin de l'œil.

Vous reprenez la masturbation, un peu plus longtemps cette fois.. S'il ne bande plus c'est encore mieux ! mais rassurez-vous, ce phénomène physiologique se déclanche dés votre main posée sur son corps (nous connaissons toutes "nos" hommes).. Vous le laissez à nouveau.. Vous reprenez après une petite pause.. etc.. etc.. jusqu'à vous attarder longuement..

Il est arrivé que mon jouet me supplie d'aller plus loin, de lui accorder l'orgasme.. N'en faites rien ! rires.. C'est à ce moment là qu'il faut retirer votre main !

Si vous avez réussi à passer ce cap de quatre ou cinq masturbations, il arrivera un moment ou votre soumis EJACULERA sans orgasme, c'est à dire sans plaisir.. Une véritable éjaculation ! sans manifestation extérieure!. Ca surprend, j'étais stupéfaite la première fois.. Mais comme nous savons bien qu'après l'orgasme l'homme est intouchable, il a mal au pénis..Il suffit de vérifier.. Il reste en érection !

Pour lui prouver qu'il s'était répandu, alors qu'il restait dubitatif, je lui retirais le bandeau afin qu'il voit lui même sa semence, et même qu'il y goûte.. Sa première réaction fut de me dire qu'il se sentait frustré de ne pas avoir exprimé ce qui n'était pas un plaisir en fin, mais uniquement le plaisir de la masturbation..

Il suffit de le laisser se reposer, en lui bandant les yeux à nouveau, le laisser faire son petit pipi s'il en éprouve le besoin.. Vous reposer aussi, et recommencer une heure après.

Mon jouet a éjaculé trois fois en six heures, les deux premières fois furent très rapprochées, la troisième bien éloignée des deux autres..

Nous avons renouvellé l'expérience sur 10 jours.. Je lui ai fait confiance, je savais qu'il ne se toucherait pas, seul chez lui.. Il me disait qu'il n'en avait aucune envie, aucun besoin.. Je regrette beaucoup ne pas pouvoir expérimenter cette pratique sur de longs mois, parce que par la suite, mesdames… tout nous est permis pendant ce milking ! (certaines dominatrices aux US prétendaient ne pas se gêner pour faire l'amour avec d'autres hommes, devant leur soumis privés, attachés)

 

Grand plaisir à toutes et tous !

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