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J'attends. Nu, à genoux, le sexe
encagé, les yeux bandés et la mains menottées dans le dos. J'attends. Depuisc ombien de temps ? Impossible à dire précisément. Entre 10 minutes et une heure probablement.
Cela a commencé il y a
un moisl orsque Madame a décidé de me rencontrer. Chaque jour j'ai eu une tâche àe ffectuer pour elle: l'appeler pour la réveiller, lui envoyer un sms à heure fixe, porter un plug ou la cage à des horaires
fixes, rester à genoux les mains dans le dos à penser à elle pendant un temps donné... Bref j'ai dû obéir à un nombre incalculable d'ordres et de consignes durant trois semaines. Le dernier ordre
était clair mais terrifiant:
« Tu vas mettre la cage, la fermer et m'envoyer la clef. »
Je dois avouer que j'ai hésité devant cet ordre. Porter la cage jour et nuit ? Y arriverais-je seulement ?Mais j'aime trop ma Dame pour lui désobéir et (après avoir scellé le double dans une
enveloppe datée par précaution) j'ai mis en place la cage et l'ai fermée avant d'envoyer la clef à ma Maîtresse. Je devais être rouge pivoine en glissant la lettre à la préposée de la Poste qui a
pesé puis affranchi ma lettre. Sur le chemin du retour, j'avais l'impression que chaque passante me savait emprisonné. Sur le visage de chaque femme je voyais un petit sourire narquois de
connivence. La nuit a été difficile (surtout le matin...) mais je me suis habitué à porter la cage. Le plus difficile a été sans doute de ne pas avoir de nouvelles de Madame. Je lui rendais
compte chaque jour de mes états d'âme mais elle est restée silencieuse pendant 5 jours. Lorsqu'elle s'est décidée enfin à me répondre, j'étais dans un état d'excitation et de soumission comme je
n'en avais jamais connu auparavant. J'en pleurais presque de joie lorsqu'elle m'a répondu par e-mail, même si son message allait m'infliger d'autres tourments: Je devais louer une chambre dans un
hôtel le lendemain à 16h00.
Le reste de la journée fut long.Mon sexe se tendait dans sa cage à en être douloureux et le soir venu, afin de tromper mon impatience,je suis allé voir l'hôtel en question. Il s'agit d'un de ces
hôtels en périphérie de ville qui fonctionnent sans personnel la nuit. J'avais pour ordre de me trouver dans une chambre avec tous les accessoires dont je pouvais disposer (plug, lacets, pinces,
menottes...). Ce n'est que très tard que j'ai réussi à trouver le sommeil, élaborant des scénarios plus improbables les uns que les autres, rejouant à l'infini la scène où j'allais enfin
rencontrer ma Maîtresse.
Après une mauvaise nuit (ah, si seulement j'avais pu me caresser, cela m'aurait peut-être calmé !), je me suis levé pour aller travailler. Lorsque j'ai quitté mon travail à 12h00, je me suis
retenu de ne pas aller directement à l'hôtel y attendre Madame. J'ai pris le temps de manger (j'avais déjà mal dormi, je voulais être le plus en forme possible pour cette rencontre). C'est vers
15h30 que je me suis rendu à l'hôtel.J 'ai pris une chambre et m'y suis installé en attendant l'heure fatidique. Les minutes s'égrenaient comme des siècles. A 16h00 pile j'ai envoyé par sms le
code de la chambre à ma Maîtresse. J'ai reçu la réponse suivante: « Bien, je te veux nu, à genoux, un bandeau sur les yeux et les mains attachées dans le dos ». Je me suis donc déshabillé, mis à
genoux, ai posé le bandeau. J'ai pris des menottes, déposé la clef avant de la poser sur la table avant de les refermer sur mes poignets.
J'attends ainsi à genoux. Mon cœur bat très vite. Mes mains dans mon dos sont moites. J'épie chaque bruit dans le couloir. Des pas. Non, la personne poursuit son chemin. Une autre. Peut-être le
service de nettoyage ? Et s'ils venaient à entrer par erreur ? Je dois résister à la panique. Ai-je le choix ? Je ne peux me délivrer. Et si elle ne venait pas, saurais-je récupérer la clef et
actionner le mécanisme d'ouverture des menottes ? Je voudrais m'enfuir en courant mais mon sexe tendu dans sa cage me rappelle à mon désir infini de la rencontrer. Serai-je à la hauteur de ses
attentes ? Ne risque-t-elle pas de repartir sitôt la porte ouverte devant ? J'ai tellement peur de la décevoir.
Soudain j'entends le frottement de la porte contre la moquette. Je sens une présence. Un parfum. Je suis dans l'obscurité sous mon bandeau et je vois la lumière.
Madame ?
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